René Bourgeois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 août 2014 à 21:33 et modifiée en dernier par Hypperbone (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

René Bourgeois, né à Villers-la-Loue (Meix-devant-Virton) le et mort à Saint-Josse-ten-Noode le , est un homme politique belge et un militant wallon.

Enseignant à l'Athénée d'Etterbeek, en français, en latin et en grec, il adhère à l'Association wallonne du personnel des services publics (AWPSP). Il participe à la création du Front démocratique des francophones en 1965. Il fut nommé par le comité permanent du Congrès national wallon pour participer aux travaux du Centre Harmel.

Adversaire du bilinguisme des personnes, il se prononce en 1956 en faveur du bilinguisme des services en proportion des affaires traitées. Devenu préfet des études de l'Athénée de Koekelberg, il participe, en 1963, au congrès du Comité central d'action wallonne de Namur préconisant des grèves tournantes dans les écoles, le sabotage des cours de néerlandais.

En 1968, il quitte l'enseignement étant élu sénateur de l'arrondissement de Bruxelles sur la liste FDF et le demeurera jusqu'en 1977. Il intervient à maintes reprises sur la question de l'emploi des langues. Comme sénateur, il fait partie (c'était la règle à l'époque) du Parlement de la Communauté française de Belgique où il fait voter des décrets rendant libre le choix de la langue étrangère au degré supérieur des écoles primaires.

Il a plusieurs fois dit que son action s'inspirait de celle de Jules Destrée et de Charles Plisnier. Il a par ailleurs sans cesse réclamé le retour des Fourons à la Liège.