Pompes funèbres générales

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OFG - PFG
Création 1828
Dates clés 1954 - immatriculation de la société actuelle
Forme juridique Société Anonyme
Siège social Paris
Activité Services Funéraires
Effectif 5 758 au 31/03/2018
SIREN 542-076-799
Site web www.pfg.frVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 565 695 000 € au 31/03/2018
Résultat net 47 993 000 € au 31/03/2018

Les Pompes funèbres générales est la marque commerciale de l'entreprise française de pompes funèbres fondée en 1828 par Joseph Langlé. Il dirigea tout d'abord la « Compagnie Générale des Sépultures », devenue « entreprise générale des pompes funèbres », précurseurse des PFG[1]. Elle est exploitée par la société OGF à la suite de la fusion intervenue en 1998.

C'est, devant le réseau Funecap, la première entreprise du secteur.

Historique

Pompes funèbres générales à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines)

La création des Pompes funèbres générales remonte à 1828, un peu plus de deux décennies après que l'organisation des obsèques a été confiée aux paroisses, service par la suite laïcisé en 1904.

Le groupe crée sa propre société de menuiserie en 1919, afin d'assurer en interne la fabrication des cercueils. Dans les années 1920-1940, les PFG reprennent les sociétés Roblot et la maison Henri de Borniol. L'année 1939 voit la création de la Compagnie générale de marbrerie. En 1966, le groupe ouvre son premier funérarium, à Villeneuve-Saint-Georges. Dix ans plus tard est fondée compagnie d'assurances Auxia.

En 1979, la Lyonnaise des eaux devient actionnaire majoritaire du groupe. La suppression du monopole communal des Pompes funèbres intervient en 1993. Les années suivantes voient plusieurs rachats, fusions. En 1995, Service Corporation International rachète l'ensemble du groupe, et en 1998, constitue la société Omnium de Gestion et de Financement (OGF) par fusion-absorption de toutes les sociétés régionales du groupe. En 2000, la compagnie d'assurances Auxia est cédée au groupe Malakoff Médéric ; en 2004, Vestar Capital Partners entre au capital du groupe.

2007 voit l'entrée majoritaire d'Astorg Partners, société française de capital investissement, dans le capital du groupe. Les parts d'Astorg Partners sont rachetées par le fond Pamplona Capital Management en 2013[2]. Enfin, en 2015, le fonds d'investissement canadien Ontario Teachers prend 30 % du capital d'OGF[3] et, en 2017, Ontario Teachers devient majoritaire à 74 %. Pamplona Capital Management détient 20 % et l'équipe de management, 6 %[4].

Pandémie de Covid-19

En avril 2020, en pleine pandémie de Covid-19, la société OGF est pointée du doigt pour des pratiques tarifaires abusives lors de services rendus sur un site réquisitionné par l'État, situé dans un entrepôt frigorifique du marché de Rungis, et faisant office de morgue provisoire[5]. Une enquête est mené par l’Inspection générale de l’administration (IGA), en partenariat avec la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), pour « s’assurer du caractère strictement conforme à la réglementation des prestations facturées »[6].

Activité, rentabilité, effectif

Bilans publiés[7].
2015 2016 2017 2018 2019
Chiffre d'affaires en millions d'euros 532 536 562 566 607
Résultat net en millions d'euros +49 +54 +57 +48 +48
Effectif moyen annuel 5 289 5 455 5 596 5 758 nc

Lien externe

Notes et références

  1. « Création des Pompes Funèbres Générales par Joseph Ferdinand Langlé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. « Funeraire Info : Le portail qui vous aide à travers les obsèques », sur Funeraire Info (consulté le ).
  3. « Des enseignants canadiens entrent au capital du groupe OGF », sur lesechos.fr (consulté le )
  4. « Les Pompes funèbres générales aux mains d'un fonds de pension canadien - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  5. « Morgue provisoire de Rungis : "Je suis ulcéré", s'indigne le président du marché », sur RTL.fr (consulté le ).
  6. Lou Syrah, « Morgue géante de Rungis: le bilan de l’opérateur funéraire entaché », sur mediapart.fr, Mediapart, (consulté le )
  7. « OGF : bilans gratuits », sur www.verif.com (consulté le )