Pierre Tattevin

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Pierre Tattevin
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Vannes
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Pierre Tattevin, né le à Vannes (France), est médecin et professeur en maladies infectieuses au Centre hospitalier universitaire de Rennes. Il est vice-président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) et préside en 2023 le Conseil national des universités[Information douteuse] (CNU) pour les maladies infectieuses.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de deux médecins (mère anesthésiste-réanimatrice et père médecin généraliste), il fait ses études de médecine à Rennes, puis son internat à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Depuis 2016, il dirige le service des maladies infectieuses du CHRU de Rennes[1].

Carrière médicale[modifier | modifier le code]

Il poursuit des études de médecine à l'université de Rennes, puis passe le Concours de l’internat de médecine en 1992 (rang 84 sur 4200, nommé à Paris). En 1995, il passe le diplôme universitaire Pathologie et Santé dans les Pays en Développement (Institut de Médecine Tropicale du Pharo, à Marseille). Il soutient sa thèse de médecine interne à Paris en 1998.

Il effectue son service national comme coopérant au Mozambique[pas clair] (1995-1996), où il participe à l'ouverture du premier hôpital de jour consacré au SIDA dans le pays. Il y exerce également comme interne dans l'Hôpital principal de Maputo. Devenu la tête de turc du service, il finit par abandonner temporairement.

De retour à Rennes en 2000, il exerce au département des maladies infectieuses du CHRU, sous la direction du professeur Christian Michelet. Il est responsable de missions pour Médecins du Monde en Tanzanie (Bukoba), de 2003 à 2007.

De 2007 à 2008 il effectue une année de mobilité à l’Université de Californie à San Francisco (UCSF), où il publiera plusieurs travaux sur une épidémie communautaire liée à un clone de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM USA-300), qui sévit notamment dans les prisons américaines.

De retour à Rennes, il soutient sa thèse de doctorat d’Université de Rennes I en Biologie et Sciences de la Santé, et obtient un poste de professeur, puis de chef de service au CHU de Rennes. En parallèle, il participe à de multiples collaborations avec l'Afrique, notamment au Burundi (missions ESTHER, 2007-2010), Libéria (missions ESTHER puis Expertise France puis Initiatives Santé, 2011-2016), Cameroun (missions d'enseignement annuelles depuis 2017), et au Burkina Faso (missions annuelles d'enseignement au DIU d'Antibiologie de Bobo Dioulasso).

Il a été le trésorier de l'European Study Group for Infections in the Brain (ESGIB, 2016-2020), et dirige depuis 2018 l'Alliance for the Prudent Use of Antibiotics (APUA). La même année, il est élu président de la Société de pathologie infectieuse de langue française, après y avoir été secrétaire général, puis vice-président.

[réf. nécessaire]

Infection à VIH et SIDA[modifier | modifier le code]

Entre 2003 et 2007, le Dr Tattevin a dirigé la mission SIDA pour Médecins du monde en Tanzanie[2]. Avant la pandémie COVID19, il intervient régulièrement dans plusieurs autres pays d'Afrique (exemple : Liberia, Burundi), pour former sur place des partenaires locaux et sensibiliser les autorités pour qu'elles mettent en place des politiques de réduction des risques sanitaires. Il publie Infection à VIH et SIDA aux éditions Estem en 1998.

Pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

Le service des maladies infectieuses qu'il dirige à Rennes se retrouve en première ligne lors de la pandémie de Covid-19. Il passe à France Culture pour évoquer le problème des syndromes persistants[3]. En juillet 2020, la SPILF, qu'il présidait, a porté plainte auprès du Conseil départemental de l'ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre Didier Raoult pour manquement à 9 articles du code de déontologie.

Vie personnelle et culture scientifique[modifier | modifier le code]

Le Dr Tattevin a été invité plusieurs fois par l'Espace des Sciences, le Centre de culture scientifique de Rennes, pour communiquer sur divers sujets médicaux : la maladie de Lyme, les antibiotiques[4], les vaccins[5], la pandémie COVID19[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Centre Hospitalier Régional Universitaire de Rennes » (consulté le )
  2. ↑ Médecins du Monde, « Les médecines humanitaires en Tanzanie sont essentielles », sur medecinsdumonde.org/, (consulté le )
  3. ↑ Guillaume Erner, « Radiographie du Coronavirus : que sait-on des syndromes persistants ? », France Culture,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ Nicolas Guillas, « CONFÉRENCE // Les antibiotiques : la fin de l'âge d'or ? », sur www.espace-sciences.org, (consulté le )
  5. ↑ « Les vaccins en questions - Espace des sciences », sur espace-sciences.org (consulté le ).
  6. ↑ Pierre Tattevin, « CONFÉRENCE // La science face à la COVID-19 : retour sur une année de lutte », sur www.espace-sciences.org, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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