Pierre III Brûlart

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Pierre III Brûlart
Biographie
Décès
Activité
Famille
Père
Enfants
Armes de la famille Brûlart : « De gueules, à la bande d'or, chargée d'une traînée de sable, accompagnée de cinq barillets du même ». Blason de Brulard de Sillery, seigneur de Genlis, de Sillery et de Puisieulx[1].

Pierre III Brûlart mort à Paris le est un noble et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre III Brûlart est le fils aîné de Pierre II Brûlart, seigneur de Berny, conseiller du roi au Parlement de Paris, président aux Requêtes, et de son épouse Ambroise Reynault (Regnault) de Montmort (morte le , dame de Berny, fille de Pierre seigneur de Montmort, conseiller au Parlement, et de Guillemette Allegrain. Il a trois frères : Jean conseiller au Parlement, président aux enquêtes de la cour, marié à Marie de Hacqueville, puis à Marie Le Picart ; Nicolas et Jacques tous deux religieux à l'abbaye de Saint-Denis, et quatre sœurs : Marie religieuse à l'abbaye de Montmartre Jehanne (alias Marie) épouse de Charles Le Prévost, seigneur de Grandville, Intendant général des Finances de France[Notes 1], Jeanne religieuse aux Filles-Dieu à Paris, et Anne religieuse à l'abbaye Notre-Dame d'Yerres.

Pierre III, est conseiller au Parlement de Paris, membre du Conseil d'État au Conseil privé en 1574. Il va fonder la branche des Brûlart de Sillery par son mariage, son épouse étant dame de Sillery. Il épouse par contrat le Marie Cauchon, dame de Puisieux et de Sillery, fille de Jean seigneur de Puisieulx, Montaillan et Espineul, et de Marie Le Picart[2] qui auront ensemble six fils et quatre filles :

  • Nicolas Brûlart de Sillery, mort à Sillery, marquis de Sillery, seigneur et vicomte de de Puisieux (Champagne), de Ludes, Marines (près de Pontoise), baron de Boursault, seigneur d'Attilly, Bréauçon, Versenay et Berny, garde des Sceaux, ambassadeur, chancelier de Navarre, puis chancelier de France ;
  • Marie Brûlart de Sillery, épouse Louis Durand, seigneur de Rousseaulx ou (Ronceaux), et Villegagnon, conseiller du roi au grand conseil, président au présidial de Provins, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel du roi, conseiller d’État, postérité ;
  • Anne Brûlart de Sillery, épouse Laurent Cauchon (alias Pierre), seigneur de Trélon, maître des requêtes, puis conseiller d’État, postérité ;
  • Madeleine Brûlart de Sillery (morte à Paris le ), épouse par contrat le Guichard Faure (vers 1541-1623), baron de Thiry, seigneur de Dormant, Berlize ou (Bellize), et Champs-sur-Marne, maître ordinaire de l'hôtel du roi, notaire et secrétaire du roi, commis au rachat des rentes constituées sur les greniers à sel, ambassadeur ;
  • Mathieu Brûlart de Sillery (mort après le ), seigneur de Berny et de Vaux, conseiller d’État, maître des eaux et forêts de France, ambassadeur en Flandres et Savoie, épouse en premières noces Marie de Boudeville, dame de Vaux (fille de Pierre de Boudeville et de Marie Le Vasseur, dame de Vaux) et en secondes noces Madeleine de Cerisiers ;
  • François Brûlart de Sillery (mort en 1630), abbé de l'abbaye de la Valroy[3] et de l'abbaye de Chartreuve, chanoine et archidiacre de Reims, conseiller et aumônier du roi Henri IV. Élu archevêque de Reims, il refuse cette élection. Il est le fondateur du collège des Jésuites de Reims en 1620. Un monument commémoratif fut élevé en 1630 en son honneur ;
  • Catherine Brûlart de Sillery, abbesse de l'abbaye royale de Longchamp de 1608 à 1629 ;
  • Jean Brûlart de Sillery, prédicateur capucin accompagnant dans ses campagnes Mgr Philippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602) duc de Mercœur. Il était abbé d'une abbaye en Hongrie ;
  • Hierosme (Jérôme) Brûlart de Sillery (il est cité comme étant mineur le ), chevalier, conseiller d’État, maître d'hôtel ordinaire de la reine ;
  • Noël Brûlart de Sillery, dit le commandeur de Sillery, chevalier de Malte[4], premier écuyer et chevalier d'honneur de la reine Marie de Médicis, commandeur ambassadeur de Malte, ambassadeur extraordinaire en Espagne et à Rome, ordonné prêtre, fondateur de l'église des Filles de Sainte-Marie rue Saint-Antoine à Paris.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la Bibliothèque municipale de Reims est conservé un manuscrit, VII, pièce par Pierre Brulart à propose de l'exécution du testament de sa sœur Marie, en date du 16 novembre 1583. Dans les archives de France sont conservés 25 feuillets de l'inventaire après décès de Marie Brûlart épouse de Charles Le Prévost étude de maître François Bergeon notaire à Paris, MC/et/LXVIII/48.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Armorial général.
  2. Racines histoire, p. 7 ([PDF] en ligne).
  3. Écrit parfois La Vaux-le-Roy, Valleroi ou Valroy.
  4. Vertot (1778) p.228

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé de Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, appellés depuis chevaliers de Rhodes et aujourd'hui chevaliers de Malthe, Paris, Veuve Savoye, 1778.
  • Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, Dictionnaire historique de la Ville de Paris et de ses environs, Paris, Moutard, 1779, p. 580.
  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la Noblesse…, Paris, 1864, 3e, colonnes 360 à 375.
  • Père Anselme, Généalogie de la Maison Royale et des pairs…, tome VI, Compagnie des Libraires, 1730, 3e édition, p. 525 (en ligne).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • « Brulart », sur Racines & Histoire.