Pierre-Georges de Scey-Montbéliard

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Pierre-Georges, comte de Scey-Montbéliard (, Besançon - (, Rio de Janeiro), est un militaire et homme politique français.

Biographie

Le comte Pierre-Georges de Scey-Montbéliard appartient à l'une des plus ancienne, des mieux alliées et des plus riches familles de la noblesse comtoise d'épée à la fin XVIIIe siècle. Il est le fils de Antoine-Alexandre, comte de Scey-Montbéliard, lieutenant-général des armées du roi, grand bailli d'épée de Dole, et de Marie-Thérèse Victoire de Grammont-Villersexel. Il épouse en 1794 en émigration Catherine-Gabrielle de Reinach-Heidwiller, cousine du prince de Schwarzenberg, généralissime des armées autrichiennes[1].

Il devient grand bailli d'épée de Dole, aide de camp du maréchal de Broglie, officier supérieur dans les gendarmes de la maison du roi et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il émigre en 1791 et fait campagne à l'Armée des princes.

Rentré en France sous l'empire, il accepte les fonctions de conseiller général de la Haute-Saône, de maire de Buthiers et de président de canton.

Après Leipzig, en 1813, il noue des intrigues avec Louis XVIII, est arrêté le 23 décembre, et s'enfuit pendant qu'on le conduisait à Besançon.

La première Restauration le nomme préfet du Doubs le 28 avril 1814 ; révoqué aux Cent-jours, il passa la frontière le 25 mars, et, au retour de Gand, sollicite la préfecture du Bas-Rhin : « D'ailleurs, il m'est indifférent, écrit-il dans sa requête, à quelle préfecture je sois nommé ; mais ce qui ne me le sera jamais, c'est d'être un seul instant sans servir le Roi. »

Il n'est replacé à la préfecture de Besançon qu'en janvier 1816 ; il était alors député du Doubs, ayant été élu, le 22 août 1815, au grand collège de ce département ; il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, est réélu, après la dissolution, le 4 octobre 1816, et prend place au côté droit.

À la tête d'une importante fortune, il fait pourtant banqueroute en 1818, en grand partie pour avoir soutenu son beau-frère Édouard Mouret de Montrond dans des tentative pour éviter sa ruine suite à des spéculation financières[2]. Pour échapper à ses créancier il s'installe au Brésil où il développe à Tijuca (Rio de Janeiro) une exploitation de café et participe à la création d'écoles d'enseignement mutuel. Il meurt au Brésil en 1847.

Références

  1. Claude-Isabelle Brelot "Les grands notables du Ier Empire" tome 4 Paris CNRS 1979, pp 122-125
  2. Claude-Isabelle Brelot "Les grands notables du Ier Empire" tome 4 Paris CNRS 1979, pp 122-125

Sources