Philippe Husson
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| Ambassadeur de France en Finlande | |
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Philippe Husson, né le 22 juillet 1927 à Nouméa (Nouvelle Calédonie) et mort le 30 aout 2016 à Saint-Germain-de-la-Grange (Yvelines) est un diplomate français, ministre conseiller, membre de la délégation française à l’assemblée générale de l’ONU[1] à New York, ambassadeur de France en Finlande[2] et au Canada[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Membre de la famille Husson[3], qui s’établit à la Martinique à la fin du XVIIIe siècle[4], il descend de Louis Thomas Husson, directeur de l’intérieur de la colonie, de Jules Husson, Marcel Husson et Jean Husson, diplomates et officiers, tous chevaliers, officier ou commandeur de la légion d’honneur[4].
Études et carrière diplomatique[modifier | modifier le code]
Philippe Husson, fait ses études à l'IEP de Paris avant d’intégrer l’ENA dont il sort diplômé en 1952[1]. Il est alors nommé contrôleur civil au Maroc puis évolue à Bucarest, Moscou, Ottawa, Washington avant de partir en URSS en 1972 pour devenir ministre-conseiller à Moscou[5]. Représentant permanent adjoint de la France aux Nations unies à New York, en 1977, il est de 1977 à 1980 membre de la délégation française à l'assemblée générale de l'ONU[1]. Il est nommé[6]ambassadeur de France en Finlande de 1981 à 1984 puis entre au quai d’Orsay pour occuper le poste d’inspecteur général adjoint des Affaires étrangères jusqu’en 1987. Il est alors nommé ambassadeur du Canada[7], poste qu’il occupe jusqu’en 1990[8]. Après deux années passées au Quai d’Orsay comme directeur des archives, il devient, en 1992, conseiller diplomatique[9] du gouvernement.
Fin de carrière et vie associative[modifier | modifier le code]
Membre de la Commission de publication des documents diplomatiques français (1992-2004) et de la Commission des archives du ministère des Affaires étrangères (1995-2004 et 2005-2013). Il s’investit également dans le monde associatif et devient vice-président du Centre français de protection de l'enfance de 1994 à 1998 puis de 2002 à 2003. Il s’investit également dans l’association des anciens honneurs héréditaires dont il est Président[4] de 2009 à 2015 puis Président d'honneur à partir de 2015 jusqu’à sa mort[4].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Il est le descendant de Louis Thomas Husson, Gouverneur de la Martinique qui proclama l'abolition de l'esclavage le 23 mai 1848[10] et l'oncle de l'historien Edouard Husson.
Décorations[modifier | modifier le code]
Il est Commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, Grand-croix de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem et Commandeur Grand-croix de l'ordre du Lion de Finlande[11].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- les Echos 14 Mai 1992
- Le Monde, 7 Mai 1981
- « Husson », sur Association des anciens honneurs héréditaires (consulté le )
- Bulletin de l’AHH, n° 36, 1994
- Double détente: les relations franco-soviétiques de 1958 à 1964 de Thomas Gomart, p 60
- Décret au journal officiel 7 Mai 1981
- La puissance ou l'influence ? La France dans le monde depuis 1958, Maurice Vaïsse
- JORF n°5 du 6 janvier 1990 page 226
- Les Échos 14 Mai 1992
- Journal officiel de la Martinique, 24 Mai 1848
- Bulletin de l’AHH, n° 36, 199
