Philadelphus

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Philadelphus est un genre de plantes de la famille des Hydrangeaceae. C'est le genre des seringas ou seringats. Ce sont des arbustes à fleurs. Le nom « seringa(t) » vient d'une utilisation ancienne qui consistait à évider les tiges de leur moelle pour en faire des seringues.

L'espèce la plus connue est sans doute Philadelphus coronarius.

Description[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'arbustes pouvant atteindre quelques mètres, à feuilles caduques, ovales, opposées, légèrement dentées, de 3 à 10 cm de long.

Les fleurs, nombreuses, solitaires ou groupées par deux ou trois à l'extrémité des pousses secondaires, sont blanches et apparaissent en mai-juin (début juillet au Québec) en répandant un parfum très marqué. Les formes simples sont composées d'une corolle formée de 4 pétales blancs et arrondis 2 fois plus longs que les sépales et de nombreuses étamines à filets blancs et anthères jaunes au centre.

Il existe une quarantaine d'espèces qui poussent naturellement dans les pays tempérés de l'hémisphère nord (Yougoslavie - Chine - Amérique du Nord) mais il a été amélioré par les jardiniers du XIXe siècle qui ont créé des hybrides particulièrement odorants et également des variétés à fleurs doubles moins parfumées.

L'espèce Philadelphus coronarius est appréciée pour sa rusticité de plante vivace : on le cultive isolé ou en haie, voire en bac sur un balcon, surtout pour son parfum caractéristique qui embaume jardins et parcs au printemps, ce qui lui vaut d'être surnommé le « jasmin des poètes ».

Systématique[modifier | modifier le code]

Le genre Philadelphus a été décrit par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1753[1].

Synonymie[modifier | modifier le code]

  • Syringa Mill., Gard[2].

Nom vernaculaire[modifier | modifier le code]

  • Seringa
  • Seringat

Liste d'espèces[modifier | modifier le code]

Langage des fleurs[modifier | modifier le code]

Dans le langage des fleurs, le seringat symbolise le souvenir ou l'amour fraternel[3] ; il est aussi l'emblème de la mémoire et de l'amour éternel[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L., Sp. Pl. 1: 470. 1753.
  2. Mill., Gard. Dict. Abr. ed. 4. 1754, nom. illeg. non L. (1753).
  3. Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du Chêne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
  4. Nathalie Chahine, Langage des fleurs, Paris, Hachette, coll. « La Petite Bibliothèque Hachette », , 175 p. (ISBN 978-2-01-946920-7), p. 152

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