Perforation du tympan
Cet article est une ébauche concernant la médecine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Spécialité | Otorhinolaryngologie |
|---|
| CISP-2 | H77 |
|---|---|
| CIM-10 | H72 et S09.2 |
| CIM-9 | 384.2 |
| MedlinePlus | 001038 |
| MeSH | D018058 |
Une perforation du tympan, ou perforation tympanique, est une rupture du tympan pouvant résulter :
- d'un changement de pression[1] :
- insertion d'un objet dans le conduit auditif externe (ex. : coton-tige, allumette),
- traumatisme sonore (ex. : feu d'artifice, explosion d'une bouteille de gaz),
- barotraumatisme (ex. : plongée sous-marine, parachutisme, éternuement retenu) ;
- d'une inflammation : otite moyenne aiguë [1];
- d'un traumatisme crânien ;
- d'une intervention chirurgicale, la paracentèse[2].
En général, le tympan cicatrise seul. Toutefois, une tympanoplastie peut être réalisée en cas de difficultés de cicatrisation.
Symptômes courants[modifier | modifier le code]
Parmi les symptômes, sont notamment retrouvés : pertes auditives (surdité de transmission), otalgies, otorragies, otorrhées, acouphènes, nausées, fatigue et vertiges.
Risques[modifier | modifier le code]
En cas de perforation du tympan, des agents pathogènes peuvent pénétrer dans l'oreille moyenne (corps étrangers, micro-organismes, eau, etc.) et ainsi entraîner une infection[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Benoît Theoleyre, ORL/Stomatologie/Ophtalmologie: Soins infirmiers, Elsevier Masson, (ISBN 978-2-294-70053-8, lire en ligne)
- Béatrice Molina, P. Rostykus et S. Sauzet, ORL, stomatologie, Heures de France, (ISBN 978-2-85385-158-9, lire en ligne), p. 24
