Pascual Márquez
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Pascual Márquez Díaz, né à Villamanrique de la Condesa (Espagne, province de Séville) le , mort à Madrid (Espagne) le , était un matador espagnol.
Présentation
[modifier | modifier le code]Il était fils d’un vacher de la ganadería de Moreno Santamaría. Cette parenté l’orienta vers l’art taurin et lui permit de faire ses premières armes dans les tientas et dans quelques festivals.
Il débute en public en novillada avec picadors à Séville (Espagne) le aux côtés de Mariano Rodríguez, « Pepete de Triana » et « Alcalareño », face à des novillos de la ganadería de Esteban González. Il remporte un succès notable qui lui permet de se présenter à Madrid le 14 juillet suivant aux côtés de Eduardo Solórzano et de « Morateño », face à des novillos de la ganadería de Terrones. Il devient alors l’un des novilleros les plus en vue de son époque.
Il aurait dû prendre l'alternative au cours de l’année 1936, mais la guerre civile l’en a empêché. Il la prend finalement à Séville le , avec comme parrain Luis Fuentes Bejarano et comme témoin Domingo Ortega face à des taureaux de la ganadería de Pablo Romero. Il la confirme à Madrid le avec comme parrain Nicanor Villalta et comme témoin « Pericás » face à des taureaux de la ganadería de don Francisco Chica.
Il était considéré par ses contemporains comme n’ayant que peu de style, mais courageux et volontaire. Aussi avait-il réussi à acquérir une grande popularité auprès du public qui l’avait surnommé « El tesoro de la Isla » (« le trésor de l’Île »).
Le , dans les arènes de Madrid, il est gravement blessé par le taureau « Farolero » de la ganadería de Concha y Sierra[1]. Il meurt à Madrid le suivant.