Périllos

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Périllos
Perilhons
Périllos
Vue générale des vestiges du village abandonné.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Commune Opoul-Perillos
Statut Ancienne commune
Code commune 66135
Démographie
Population hab. (1968)
Densité 0,29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 49″ nord, 2° 50′ 48″ est
Superficie 13,56 km2
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Historique
Dissolution
Commune(s) d'intégration Opoul-Périllos
Localisation
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Périllos
Perilhons
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Périllos
Perilhons

Périllos Écouter (en occitan Perilhons [peɾi'ʎus], en catalan roussillonnais Perillós [pəɾi'ʎus]) est une ancienne commune française des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

La commune est rattachée le à Opoul pour former la commune d'Opoul-Périllos et la localité est actuellement un hameau abandonné.

Périllos était probablement de langue occitane avant son abandon. Le village voisin d'Opoul est quant à lui de langue catalane[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune avait une superficie de 13,56 km2[2]. Le village est dominé au nord par le Montoullié de Périllou.

Orage sur Périllos

Histoire[modifier | modifier le code]

Périllos était jadis le siège d'une seigneurie. Jean Ier d'Aragon l'érige en vicomté au XIVe siècle en remerciement pour service rendus par Raymond de Périllos, qui en devient donc le premier vicomte[3].

Ramon I° de Perellós, modeste seigneur de Perellós, épouse Na Peronela, la dame de compagnie de la reine Esclarmunda, femme de Jaume II, le premier roi de Mallorca. En 1323, le deuxième roi Sanç I° lui demande de participer à la tête de quelques cavaliers à la conquête de la Sardaigne. Pendant la traversée, il retrouve les vicomtes de Castellnou, de Fenollet, d’Hortafà, d’Oms et de Llupià, tous de la noblesse du Royaume de Mallorca.

A Naples, le château (Castell Novo) avec ses tours rondes.

Ramon retourne en Sicile et laisse à Lluís, son frère, la charge de gouverneur du Rosselló ; toujours nommé par le roi Alfons, Ramon III de Perellós est vice-roi de Sicile en 1441, c’est-à-dire qu’il est l’homme de confiance qui gouverne la Sicile alors qu’Alfons réside à Naples. Il meurt en 1444.

  • Ramon de Perellós (1637-1720).

Autour de l’île de Malte, il participe aux batailles navales pour repousser les pirates berbères et turcs : il reçoit la Grand Croix des Hospitaliers de l’Ordre de Saint-Jean.

En 1697 le pape Innocent XII le nomme 64ième Grand Maître des Hospitaliers de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (qui deviendra l’Ordre de Malte). C’est un ordre religieux à vocation militaire.

Par arrêté préfectoral du , Périllos est rattachée à Opoul pour former la nouvelle commune d'Opoul-Périllos[4] à partir du [réf. nécessaire].

Administration[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1709 1720 1755 1774 1789 1790
6 f4 f17 f14 f17 f14 f9 f55 H
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note :

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
-62737582807387
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
9498858379848073
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
6556584748333226
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
188874---
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[5])

Note : À partir de 1975, la population de Périllos est officiellement comptée avec celle d'Opoul. Toutefois, les derniers habitants de Périllos auraient quitté la commune dans les années 1970[6].

Monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint Michel

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joan Coromines, « Onomasticon Cataloniae » [PDF], sur Onomasticon Cataloniae
  2. Ministère de l'Intérieur, « La situation financière des communes de France et d'Algérie en 1923 », (consulté le ), p. 496
  3. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)
  4. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Périllos », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  6. Fabricio Cardenas, Petites histoires des Pyrénées-Orientales, Pèlerinage Irlandais, 29 août 2013