Organisation suisse des lesbiennes
Cet article est une ébauche concernant une association, l’homosexualité, la bisexualité ou la transidentité et la politique suisse.
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| Forme juridique | Association suisse |
|---|---|
| But | Assimilation des lesbiennes dans la société et nous nous opposons à toute forme de discrimination à leur égard[1] |
| Surnom | LOS |
| Zone d’influence | Suisse |
| Siège | Berne |
|---|---|
| Structure |
Assemblée générale Comité Vérificatrice des comptes |
| Secrétaire général | Barbara Lanthemann |
| Site web | http://los.ch |
L'organisation suisse des lesbiennes (abrégé LOS, en allemand Lesbenorganisation Schweiz, en italien Organizzazione Svizzera delle Lesbiche) est une association de droit suisse qui défend les droits des lesbiennes, bisexuelles et queer et combat les discriminations qui les touchent. La LOS est l'association faîtière nationale des femmes lesbiennes, bisexuelles et queer.
Histoire[modifier | modifier le code]
Après des réflexions engagées à la suite de la commémoration des révoltes de Stonewall en 1988 en Suisse alémanique par de jeunes militantes lesbiennes, la nécessité de former une association qui serait active au niveau politique et nationale émerge. En , la LOS (Lesbenorganisation Schweiz en Allemand) voit le jour légalement à Berne[2],[3]. La lutte pour une reconnaissance publique des spécificités des femmes lesbiennes et leur place dans le gouvernement et les médias en Suisse est également un intérêt affiché de la LOS[4]. La LOS millite aussi pour la procréation médicalement assisté et pour que les mêmes droits soient appliquées en matière d'adoption d'enfant pour les personnes en couples de même genre que pour les personnes hétérosexuelles[5].
En 2015, la LOS critique l'Armée du Salut qui à Zurich a licencié une cadre d'une maison d'accueil pour personnes handicapées prenant prétexte de sa relation avec une femme[6],[7].
En 2017, la LOS participe à la première Conférence européenne des lesbiennes* à Vienne[8].
Organisation[modifier | modifier le code]
En 2011, la LOS déménage de la Schwarztorstrasse à la Monbijoustrasse à Berne, pour cohabiter avec Pink Cross. Eveline Mugier devient secrétaire générale[9].
Bureau actuel:
- Muriel Waeger, co-directrice
- Alessandra Widmer, co-directrice
- Salome Trafelet, recherche de fonds et administration
Personnes ayant fait partie du comité ou de la direction.
- Anna Rosenwasser : directrice , 2017 - 2021[10],[11],
- Barbara Lanthemann[12] : secrétaire générale pour la Suisse Romande[8] , 2008 - 2017.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « los.ch/statuts-los/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « 1989 Des premiers pas à la fondation », sur los-archiv.ch (consulté le )
- Erasmus Walser / UG, « Homosexualité », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
- (de) www 20minuten ch, 20 Minuten, 20 Min www.20min.ch, « Warten auf eine Schweizer Anne Will », sur 20 Minuten (consulté le )
- www 20minutes ch, 20 Minutes, 20 Min www.20min.ch, « Les lesbiennes suisses se fédèrent un peu plus », sur 20 Minutes (consulté le )
- (de) Stefan Häne, « Die Heilsarmee feuert Lesbe – und gerät in die Kritik », Tages-Anzeiger, (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
- (de) www 20minuten ch, 20 Minuten, 20 Min www.20min.ch, « Schwule fordern Heilsarmee-Boykott », sur 20 Minuten (consulté le )
- chatty, « L’organisation suisse des lesbiennes (LOS) a une nouvelle secrétaire générale », sur Association 360, (consulté le )
- « Rapport annuel 2010 », sur los-archiv.ch (consulté le )
- (de-CH) « Diese Frau kämpft gegen Homophobie: «Ich wurde als Dreckslesbe bezeichnet» », sur az Aargauer Zeitung (consulté le )
- (de) « Club - «Wir fordern Akzeptanz, nicht Toleranz!» », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
- « La fière capitale de l’arc-en-ciel », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
