Meriem Saâdane

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Meriem Saâdane
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 25 ans)
Hamma BouzianeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Meriem Saâdane, née le à Merouana dans les Aurès, près de Batna et morte le à Hamma Bouziane, près de Constantine, est une infirmière algérienne. Militante nationaliste, elle a participé à la guerre d'indépendance algérienne en soignant les moudjahidine blessés. Elle est la sœur aînée de Fadila Saâdane.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille, enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Meriem Saâdane naquit le à Merouana dans les Aurès, près de Batna en Algérie, de Mohammed Salah Saâdane et de Khedidja Chettab. Son père, originaire de Merouana dans les Aurès, officiait en tant qu’instituteur, après avoir abandonné la profession d'avocat à Aïn M'lila à la suite d'un incident survenu avec le juge du tribunal de cette localité. La famille quitta Ksar el Bokhari pour Saint-Arnaud près de Sétif à l'est de l'Algérie. Lorsque son père décéda en 1940, la famille retourna provisoirement à El Harrouch auprès des proches du côté maternel, où a commencé la scolarité de la jeune fille, puis décida de s’installer définitivement à Constantine, où elle vécut dans le quartier arabe, à la rue Abdallah Bey.

À Constantine, elle entra au Collège de Jeunes Filles, où elle a reçu le brevet d’enseignement moyen en 1949. Elle rejoignit ensuite l'école de l'infirmerie et elle obtint son diplôme en 1951. Elle entra en activité à l’hôpital de Constantine en 1953[1].

Parcours militant[modifier | modifier le code]

Devenue infirmière en 1951, elle rejoint, dès le déclenchement de la guerre de libération, les cellules secrètes de la ville de Constantine. Soignant les moudjahidines blessés et se chargeant de leur approvisionnement, elle est arrêtée en . Relâchée, elle est à nouveau arrêtée en et conduite au Centre de renseignement et d’action de la ferme Ameziane. Là-bas, elle subit les pires sévices et est torturée jusqu’à la mort[2].

Sa mort[modifier | modifier le code]

Le , les soldats français se débarrassent de son corps atrocement mutilé et de ceux de 52 autres militants constantinois parmi lesquels Tewfik Khaznadar qu’ils jettent dans la grotte de Djebel Boughareb. Mériem avait tout juste 26 ans.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ar) « الشهيدة مريم سعدان », sur skikdamusee.weebly.com (consulté le )
  2. « Mortes sur l’autel de la liberté : Meriem et Fadéla Saâdane », sur memoria.dz, (consulté le )