Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch

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Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch
Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, en 2012
Fonction
Secrétaire d'État
Secrétariat d'État à l'économie
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Haute fonctionnaire, économisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, née le à Lausanne, est une haute fonctionnaire suisse. Elle est directrice du Secrétariat d’État à l’économie de 2011 à 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch naît Marie-Gabrielle Fleisch le à Lausanne[1].

Après avoir suivi des études de droit à l'université de Berne à partir de 1980, elle passe son brevet d'avocat en 1987. Elle obtient un MBA à l'INSEAD en 1989[1],[2].

Elle est membre du Parti libéral-radical[3].

Elle est mariée à Mark Ineichen[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière l'Office fédéral des affaires économiques extérieures en 1990. Elle travaille également pour la Banque mondiale de 1992 à 1993 en tant qu'assistante du directeur exécutif de la Suisse auprès de l'institution internationale[4],[1].

Elle est engagée au Secrétariat d'État à l'économie (SECO) en 1995 comme chef du secteur OMC. Elle y dirige la division OMC à partir de 1999. En 2007, elle est nommée directrice du centre de prestations Commerce mondial à la Direction des affaires économiques extérieures du SECO[5] et déléguée du Conseil fédéral aux accords commerciaux[6]. Elle négocie notamment à ce titre un accord de libre-échange entre la Suisse et l'Inde[6].

Le , le Conseil fédéral, sur proposition de Johann Schneider-Ammann, la nomme directrice du SECO, en remplacement de Jean-Daniel Gerber[5]. Elle est la première femme à occuper un poste de secrétaire d'État en Suisse[6]. Le , elle annonce sa démission pour [7].

En mai 2022, peu avant de quitter le Secrétariat d'État à l'économie, elle explique que : « L’une de mes principales tâches, pendant les onze années que j’ai passées à la tête du SECO, a été d’éviter le renforcement de la réglementation »[8],[9].

Références et sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Curriculum Vitae », sur site officiel du Secrétariat d'État à l'économie (consulté le )
  2. « Une femme à la tête du Seco », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  3. Agence télégraphique suisse, « Marie-Gabrielle Ineichen, nouvelle secrétaire d’État à l’Économie », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Ram Etwareea, « Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch: «La rupture des négociations avec l’UE, ce n’est pas la fin du monde» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  5. a et b « Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch est la nouvelle secrétaire d’État », sur news.admin.ch (consulté le )
  6. a b et c « Une femme pour succéder à Jean-Daniel Gerber », sur rts.ch, (consulté le )
  7. Marc Guéniat, « La directrice du Seco quitte ses fonctions », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  8. Laurent Gaberell, « Avertissements sur la malbouffe au Mexique : comment le SECO s'est laissé instrumentaliser par Nestlé », sur publiceye.ch, Public Eye, (consulté le ).
  9. Laurent Gaberell (Public Eye), « Une nouvelle génération fissure le ciment conservateur Comment Nestlé fait danser le SECO », Services publics : journal du Syndicat suisse des services publics,‎ , p. 11.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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