Marie-Angélique Diderot

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Madame de Vandeul

Marie-Angélique Diderot
Description de cette image, également commentée ci-après
Marie-Angélique Diderot, portrait du XVIIIe siècle.
Nom de naissance Marie-Angélique Diderot
Alias
Angélique Diderot
Marie-Angélique de Vandeul
Madame de Vandeul
Naissance
Décès (à 71 ans)
Paris (France)
Ascendants
Conjoint
Descendants
Marie-Anne Caroillon de Vandeul (fille)
Denis-Simon Caroillon de Vandeul (fils)
Famille
Didier Diderot (grand-père paternel)
Didier-Pierre Diderot (oncle paternel)
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Marie-Angélique Diderot, dite aussi Angélique Diderot, par mariage marquise de Vandeul, née le et morte le à Paris, est une autrice française et l'unique enfant survivante de Denis Diderot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Angélique Diderot naît le . Elle est l'unique enfant survivante du philosophe des Lumières Denis Diderot et d'Anne-Antoinette Champion.

Dès 1761, Denis Diderot cherche à lui constituer une dot. En 1765, il vend sa bibliothèque à l'impératrice de Russie Catherine II, qui l'en nomme dépositaire et lui donne une généreuse pension[1]. Marie-Angélique reçoit une éducation libérale par son père et une autre dévote par sa mère. Elle apprend le clavecin avec Antoine Bemetzrieder, engagé par le philosophe.

Denis Diderot désire la marier à une famille aristocratique de Langres et choisit les Caroillon de Vandeul. Elle épouse Abel François Nicolas Caroillon de Vandeul le [2]. Le couple a d'abord une fille en 1773, Marie-Anne, dite Minette, et un fils en 1775, l'homme politique Denis-Simon Caroillon de Vandeul, dont le grand-père maternel est le parrain[3].

Sa fille Marie-Anne meurt à onze ans en avril 1784, et son père Denis Diderot le [3]. En 1787, après le décès de son oncle Didier-Pierre Diderot, Marie-Angélique devient propriétaire de sa maison de Cohons[1].

Marie-Angélique Diderot devient dépositaire de la mémoire de son père, à qui elle voue un culte. Elle écrit une courte biographie sur son père, qui circule en manuscrit dès 1787 et qui est éditée en 1828. Dans une édition des œuvres de Diderot, elle supprime les lettres à son amante Sophie Volland[4].

La marquise de Vandeul meurt le , au no 18, rue Neuve de Luxembourg, à Paris[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Contributrice d'Antoine Bemetzrieder et Denis Diderot, Leçons de clavier et principes d'harmonie, Paris, Bluet, , 192 p. (lire en ligne)
  • Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de Diderot, vers 1787 (lire en ligne). Réédité sous le titre Diderot, mon père, Paris, Circé, , 63 p. (ISBN 978-2-9080-2430-2)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Geneviève Cammagre, « Diderot et l’argent d’après sa correspondance des années 1767-1769 », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, no 54,‎ , p. 103–118 (ISSN 0769-0886, DOI 10.4000/rde.6230, lire en ligne, consulté le )
  2. « Angélique Diderot, Madame de Vandeul », sur Journal de la Haute-Marne, (consulté le )
  3. a et b Hervé Favier, « Angélique Diderot et les Caroillon sous la Révolution », Dix-Huitième Siècle, vol. 19, no 1,‎ , p. 283–298 (DOI 10.3406/dhs.1987.1653, lire en ligne, consulté le )
  4. Société historique et archéologique de Langres Auteur du texte, « Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres », sur Gallica, (consulté le )
  5. Le Curieux, vol. I : 1883-1885, Paris, Charles Naurroy, , 380 p. (lire en ligne), p. 250

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]