Marco Solari

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Marco Solari
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Marco Solari, né le à Berne, est un administrateur suisse.

Il est le président du Festival international du film de Locarno de 2000 à 2023.

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Marco Solari naît le à Berne[1]. Il est originaire de Barbengo[2], aujourd'hui fusionnée avec Lugano. Son père, Guido Solari[3], est Tessinois[4], chef de l'Office de la police fédérale des étrangers à Berne, placé sous la direction du conseiller fédéral Kurt Furgler[3] ; sa mère est emmentaloise[4].

Il est marié et père de deux enfants[2].

Formation et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est licencié en sciences sociales à l'Université de Genève[1]. Son mémoire porte sur l'ouverture de la Thaïlande sous Rama IV[1].

Au terme de ses études, il devient représentant de Kuoni dans les îles Canaries[2].

En 1972, il devient directeur de l’Office du tourisme tessinois (Ente Ticinese per il Turismo)[2]. Il se fait remarquer en 1981 en publiant une brochure qui dénonce la germanisation de son canton et le tourisme de masse[5].

En 1988, il est nommé par le gouvernement suisse « délégué du Conseil fédéral pour les célébrations des 700 ans de la Confédération suisse »[6], manifestation qu'il place sous le signe de l'utopie[7].

En 1992, il rejoint la Fédération des Coopératives Migros en qualité d’administrateur délégué, poste qu’il occupe jusqu’en 1997[8]. Il devient alors vice-président de la direction générale de Ringier[3]. Il lance en 1998 la version dominicale du journal Il Caffè[9].

Il quitte le groupe Ringier en 2004[10].

Il est président exécutif du Festival international du film de Locarno de l'automne 2000 à l'automne 2023[1].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Il a été président de l’association des directeurs des offices du tourisme, membre des comités de Suisse Tourisme, de la fondation d’Aide suisse aux Montagnards, de l’association Sclérose en plaques, de l’association pour les échanges culturels entre l’Italie et la Suisse et du Conseil de fondation du Musée de l’Élysée[réf. souhaitée].

Jusqu’en 2007, il est membre du Advisory Board du Crédit Suisse[11]. Il est membre du comité des fondations “Accentus“ et “Symphasis” du Crédit Suisse[12].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2014 : Prix suisse « Milestone » pour l’ensemble de sa carrière dans le tourisme[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Stéphane Gobbo, « Marco Solari : « Je vais me retirer dans la littérature » », Le Temps,‎ , p. 38 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  2. a b c et d Laurence Mermoud, « Marco Solari a rendu au Tessin sa bonne conscience », L'Hebdo,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  3. a b et c Antoine Duplan, « Marco Solari. Le Tessinois universel », L'Hebdo,‎ , p. 20 et 21 (lire en ligne)
  4. a et b Alain Maillard, « L'homme pressé du 700{e}} », L'Illustré,‎ , p. 8 à 10 (lire en ligne)
  5. Roger Gaillard, « Marco Solari : le parfait Confédéré », L'Hebdo,‎ , p. 61 (lire en ligne)
  6. V. G., « Marco Solari, homme de réseaux », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. Roger Gaillard, « Danger : utopies », L'Hebdo,‎ , p. 54 à 57
  8. (en) « Marco Solari », sur Locarno Film Festival (consulté le )
  9. Philippe Clot, « L'homme de la semaine : Marco Solari, président du Festival de Locarno », L'Illustré,‎ , p. 10 à 13 (lire en ligne)
  10. « Marco Solari », sur Schweiz | Suisse | Svizzera 2020 (consulté le )
  11. (en) « United States securities and exchange commission, page 158 » Accès libre [PDF], sur credit-suisse.com, Financial report,
  12. (de) « Vorsitz und Leitung, Marco Solari, Delegierter des Vorstandes » Accès libre, sur eventiletterari.swiss (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]