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Léon Dollinger

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Léon Dollinger
Fonction
Directeur de musée
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Plaque commémorative au Musée alsacien

Léon Émile Dollinger, né à Wissembourg le et mort à Strasbourg le , est un directeur de musée alsacien très impliqué dans la défense de l'art populaire et de la tradition culturelle française en Alsace.

Il est avec son frère aîné, Ferdinand Dollinger, et Pierre Bucher, l'un des fondateurs du Musée alsacien. Il est, avec Pierre Bucher, un des deux gérants de la "Société du Musée Alsacien" dès sa création en et assure au Musée Alsacien, ouvert au public en 1907, les multiples tâches dévolues à un conservateur: gestion des collections, muséographie, rapports annuels, organisation des animations, création d'une boutique.

De 1904 à 1914, il prend en charge la publication des Images du Musée Alsacien, série de 262 planches photographiques, dont certaines coloriées à l'aquarelle, présentant des vues de villages et des scènes de la vie alsacienne ou des objets faisant partie des collections du Musée Alsacien[1].

[Son frère et lui] avaient d'autant plus de mérite à ne pas avoir renié la tradition française qu'ils avaient connu l'incompréhension - qui semble, hélas, irrémédiable - des Français « de l'Intérieur ». En effet, leur père, le juge Dollinger, figure nommément dans un des Contes du lundi d'Alphonse Daudet, comme l'incarnation même du renégat, alors que son seul crime a été de ne pas vouloir quitter sa petite patrie, après l'annexion[2]. Juste retour des choses : le fils de l'auteur de cette cruelle et injuste attaque, Léon Daudet, défendra la thèse que les Alsaciens qui étaient restés sur place avaient bien fait.[3]

Son fils, l'historien Philippe Dollinger (1904-1999), dirigea l'Institut d'études alsaciennes et les Archives municipales de Strasbourg.

Notes et références

  1. Jean-Claude Richez, Dollinger Léon, Encyclopédie de l'Alsace, t.4, 1983, p.2416.
  2. La vision du juge de Colmar
  3. Robert Heitz, Souvenirs de jadis et de naguère, p. 84

Voir aussi

Bibliographie