Lygodactylus williamsi

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Lygodactylus williamsi est une espèce de geckos de la famille des Gekkonidae[1]. L'espèce est menacée d'extinction à cause de l'achat comme animal de compagnie[2],[3]. Elle est récemment devenue protégée sous l’annexe I de la CITES ; il faut documenter et enregistrer la vente ou possession[4],[5],[6].

Description

Lygodactylus williamsi

Ce gecko mesure environ 41 mm du museau au cloaque pour une longueur totale de 85 mm queue comprise[7]. Il pèse environ 1,8 g[8].

Les mâles sont bleu électrique avec des motifs noirs caractéristiques sur la partie antérieure du corps : une première ligne en forme de V sur le front, une autre qui va du museau au cou en passant par l’œil, une troisième qui s'étire de la commissure des lèvres jusqu'au coup et enfin une tache noire sur les épaules des pattes antérieures[9]. Leur ventre est orange. La robe des femelles et des jeunes immatures, mâles comme femelles, a une couleur bronze verdâtre et des marques noires similaires à celles des mâles avec en plus des lignes pointillées partant du « V » du front[9].

Biologie

Reproduction

Cette espèce est ovipare[1]. La femelle pond de un à deux œufs, qui incubent environ un mois et demi à 28 °C (la durée d'incubation pouvant varier selon la température).

Les petits mesurent entre 2 et 2,5 cm et sont de couleur brune. Celle-ci changera en grandissant.

Répartition géographique

Aire de répartition de l'espèce Lygodactylus williamsi selon l'UICN (consulté le ).

Cette espèce est endémique de Tanzanie[1].

Elle a été découverte dans la forêt tropicale de Kimboza. Lygodactylus williamsi n'est présent que sur une surface de 8 km2 dans la Forêt de Kimboza à l'est de la Tanzanie.

Étymologie

Cette espèce est nommée en l'honneur de Ernest Edward Williams[10].

Menace d'extinction

L'espèce est menacée par le prélèvement d'animaux dans la nature visant à alimenter le commerce international de l'espèce, entièrement illégal[2], et la fragmentation et la réduction de son habitat, la forêt tropicale. L'espèce est considérée comme en danger critique d'extinction par l'UICN et sa population est en train de décroître rapidement[3].

Publication originale

  • Loveridge, 1952 : A startlingly turquoise-blue gecko from Tanganyika. Journal of the East African Natural History Society, vol. 20, p. 446.

Liens externes

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Notes et références

  1. a b et c (en) Référence Reptarium Reptile Database : Lygodactylus williamsi
  2. a b c d et e (en) M. Flecks, F Weinsheimer, W. Boehme, J. Chenga, S. Loetters et D. Roedder, « Watching extinction happen: the dramatic population decline of the critically endangered Tanzanian Turquoise Dwarf Gecko, Lygodactylus williamsi. », Salamandra, no 48 volume=1,‎ , p. 12-20 (lire en ligne)
  3. a b c d et e L. williamsi sur le site de l'UICN
  4. (en) Bergmann, M.,, « Neuer Schutzstatus für den Himmelblauen Zwergtaggecko (Lygodactylus williamsi) », Terrarianer: Das Terraristik-Blog,,‎ (lire en ligne)
  5. CITES Proposal for inclusion, Lygodactylus williamsi
  6. (en) « CITES Appendice 1 inclusion »,
  7. Données non publiées de Morris Flecks, citées dans (en) How to Identify Lygodactylus williamsi : A photographic Guide to the Turquoise Dwarf Gecko, TRAFFIC et le Mohamed bin Zayed Species Conservation Fund (en), (lire en ligne)
  8. (en) Spawls, S., Howell, K.M., Drewes, R.C. and Ashe, J. 2002. A Field Guide to the Reptiles of East Africa. Academic Press, Elsevier Science, San Diego, San Francisco, New York, Boston, London.
  9. a et b (en) How to Identify Lygodactylus williamsi : A photographic Guide to the Turquoise Dwarf Gecko, TRAFFIC et le Mohamed bin Zayed Species Conservation Fund (en), (lire en ligne)
  10. Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, p. 1-296
  11. a et b Modèle:Lien journal