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Luisa Valenzuela

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Luisa Valenzuela
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mère
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Site web
Distinctions
Bourse Guggenheim ()
Grand Prix d'Honneur de la Société argentine des écrivains (d) ()
Bourse FulbrightVoir et modifier les données sur Wikidata

Luisa Valenzuela, née le à Buenos Aires, est une écrivaine et journaliste argentine.

Biographie

Fille de l'écrivaine Luisa Mercedes Levinson et du médecin Pablo F. Valenzuela, Luisa Valenzuela naît le à Buenos Aires[1]. Dans la maison familiale des auteurs tels qu'Adolfo Bioy Casares, Jorge Luis Borges et Ernesto Sabato se réunissent régulièrement. Elle fait ses études à la Belgrano Day School (en). Même si elle a un intérêt pour les sciences naturelles dès son plus jeune âge, elle commence à publier à 17 ans dans différents périodiques comme Atlántida, El Hogar et Esto Es, et travaille avec Jorge Luis Borges à la Bibliothèque nationale de la République argentine et aussi pour la Radio Belgrano (es)[2].

À 20 ans et à peine mariée à Théodore Marjak, un Français dans la marine marchande, elle déménage à Paris où elle travaille pour la Radiodiffusion-télévision française, et rencontre des membres du mouvement littéraire du nouveau roman et de la revue Tel Quel. Elle publie sa première fiction intitulée Clara (Hay que sonreír). En 1958, Luisa Valenzuela donne naissance à sa fille Anna-Luisa. En 1961 elle retourne vivre en Argentine, où elle travaille comme journaliste entre autres à La Nación et à la revue Crisis. Elle divorce en 1965. Entre 1967 et 1968, elle voyage en Bolivie, au Pérou et au Brésil avec son travail à La Nación.


En 1969, elle obtient une bourse Fulbright pour participer au International Writing Program (en) à l'Université de l'Iowa, où elle écrit El gato eficaz qui est édité en 1972[3]. Entre 1972 et 1974, elle va vivre entre Tepoztlán au Mexique où elle s'intéresse aux cultures indigènes mexicaines, Barcelone et Paris. Elle retourne en Argentine mais ne se sentant pas en sécurité sous la dictature de la Révolution argentine, elle décide en 1979 d'emménager à New York. Elle anime des séminaires ainsi que des ateliers d’écriture dans les universités de la ville, notamment à Columbia. Elle obtient en 1983 une bourse Guggenheim[3].

Reconnaissance

Publications

Romans

  • (es) Hay que sonreír, Buenos Aires, Américalee, .
  • (es) El gato eficaz, Mexico, Joaquín Mortíz, , 127 p. (ISBN 950-515-123-3).
  • (es) Cola de lagartija, Buenos Aires, Bruguera, .
  • (es) Realidad nacional desde la cama, Buenos Aires, Sudamericana, .
  • (es) Novela negra con argentinos, Hanover (New Hampshire), Ediciones del Norte, .
  • (es) La Travesía, Buenos Aires, Norma, .

Nouvelles

  • (es) Los heréticos, Buenos Aires, Paidós, .
  • (es) Aquí pasan cosas raras, Buenos Aires, Ediciones de la Flor, .
  • (es) Como en la guerra, Buenos Aires, Sudamericana, .
  • (es) Libro que no muerde, Mexico, UNAM, coll. « Difusión Cultural », .
  • (es) Cambio de armas, Hanover (New Hampshire), Ediciones del Norte, .
  • (es) Donde viven las águilas, Buenos Aires, Celtia, .
  • (en) Blame, Simon and Schuster, .
  • (es) Simetrías, Buenos Aires, Sudamericana, .

Essais

  • (es) Peligrosas Palabras : reflexiones de una escritora, Buenos Aires, Temas, , 231 p. (ISBN 987-9164-54-7).
  • (es) Escritura y Secreto, Mexico, Ariel, , 173 p. (ISBN 84-375-0534-8).
  • (es) Los deseos oscuros y los otros (cuadernos de New York), Buenos Aires, Norma, (ISBN 987-545-079-0).

Notes et références

  1. (en) Elizabeth Sleeman, « Valenzuela, Luisa », dans The International Who's Who of Women 2002, Psychology Press, , 699 p. (ISBN 9781857431223), p. 593
  2. Garfield et Schulman 1991, p. 390.
  3. a et b Magnarelli 1990, p. 533.
  4. (es) « Luisa Valenzuela, la primera mujer que gana el Premio Carlos Fuentes », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • (es) Ksenija Bilbija, Yo soy trampa : ensayos sobre la obra de Luisa Valenzuela, Buenos Aires, Feminaria, coll. « Literatura y Crítica », , 220 p. (ISBN 978-987-9143-02-5)
  • (es) Gwendolyn Díaz, Luisa Valenzuela sin máscara, Buenos Aires, Feminaria, coll. « Literatura y Crítica », , 186 p.
  • (es) Gwendolyn Díaz, María Inés Lagos et al., La palabra en vilo : narrativa de Luisa Valenzuela, Santiago, Editorial Cuarto Propio, , 264 p. (ISBN 978-956-260-088-0, lire en ligne).
  • (en) Leticia Reyes-Tatinclaux, « Luisa Valenzuela », dans Dictionary of Literary Biography, vol. 13 : Modern Latin-American Fiction Writers, First Series, Gale Research, , p. 303-312.
  • (es) « Luisa Valenzuela (1938-) », dans Evelyn Picon Garfield, Iván A. Schulman, Las literaturas hispánicas : Introducción a su estudio, vol. 3 : Hispanoamérica, Detroit, Wayne State University Press, , 408 p. (ISBN 9780814318652), p. 390-394.
  • (en) Sharon Magnarelli, « Luisa Valenzuela », dans Diane E. Marting, Spanish American Women Writers : A Bio-bibliographical Source Book, Greenwood Publishing Group, , 645 p. (ISBN 9780313251948), p. 532-545.
  • (en) Sharon Magnarelli, Reflections/refractions : Reading Luisa Valenzuela, P. Lang, coll. « American university studies: Romance languages and literature » (no 80), , 243 p. (ISBN 978-0-8204-0638-1).

Articles de presse

Liens externes