Louis de Froger de l'Éguille
Louis de Froger de l'Éguille | |
Surnom | Le chevalier de l'Éguille Le comte de Froger |
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Naissance | à Rochefort |
Décès | (à 45 ans) Vannes |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Capitaine de vaisseau |
Années de service | 1764 – 1791 ; 1795 |
Commandement | Chef d'escadre |
Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Débarquement de Quiberon |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
Hommages | Ordre de Cincinnatus |
Famille | Famille Froger de la Rigaudière et de l'Éguille Michel-Joseph, son père Michel-Henry, son frère. |
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Louis de Froger de l'Éguille, dit le chevalier de l'Éguille, né en 1750, mort en 1795, est un officier de la marine française, combattant pour la guerre d'indépendance des États-Unis, membre fondateur de l'Ordre de Cincinnatus, capitaine de vaisseau, major général puis chef d'escadre, émigré pendant la Révolution française, fusillé lors du débarquement de Quiberon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis de Froger naît à Rochefort le [1]. Il est le fils de Michel-Joseph Froger de l'Éguille, chef d'escadre puis lieutenant général des armées navales[1], et de Marie-Thérèse Gaudion d'Ardillières[2].
Louis de Froger, surnommé le chevalier de l'Éguille, entre dans la marine royale à 14 ans, comme garde-marine, en 1764. Il sert plusieurs années aux Amériques. Nommé enseigne de vaisseau en , il est lieutenant en second en , lieutenant de vaisseau en 1778, puis sous-aide major d'infanterie de marine en . Considéré comme un « brillant marin », il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis et s'y fait remarquer, sous le commandement de Louis-Philippe de Vaudreuil[1],[2]. Il est en 1783 l'un des cent treize français membres fondateurs de l'ordre de Cincinnatus[2]. Surnommé d'abord Le chevalier de l'Éguille, il est appelé plus tard comte de Froger[3].
Promu capitaine de vaisseau en mai 1786, Froger commande notamment le Triomphant, puis le Northumberland, de 74 canons, à partir du . Appelé à Rochefort comme major général d'escadre, il prend ensuite le commandement de cette escadre en 1789. En 1791, il commande la Cybèle[1],[3].
Émigré en 1792 pendant la Révolution française, Louis de Froger participe à la tentative de débarquement à Quiberon, en 1795. Il y combat « courageusement » pour la cause royaliste. Capturé, il est fusillé à Vannes le [1],[2],[3].
Il avait épousé Jeanne-Louise de Chavagnac en ; ils ont eu plusieurs enfants[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de Saint-Louis, 1786.
- Membre fondateur de l'ordre de Cincinnatus, 1783.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dict. de biographie française, 1979, t. 14, col. 1330.
- Daniel 2005, p. 552.
- Rainguet 1851, p. 249.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- S. Bégué, « Froger de l'Éguille (Louis, comte de) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 14, Paris, [détail des éditions] , col. 1330.
- Jacques Daniel, « Froger (Louis, dit le chevalier de l'Éguille ) », dans François Julien-Labruyère (dir.), Dictionnaire biographique des Charentais, Paris, Le Croît vif, (ISBN 2-907967-95-9), p. 552.
- Pierre-Damien Rainguet, « Froger de l'Éguille, Louis de », dans Biographie saintongeaise, Saintes, , p. 249 [lire en ligne].
- Feuilleret et Richemont, Biographie de la Charente-Inférieure, vol. I, Niort, .
Article connexe
[modifier | modifier le code]- Officier de la Marine royale (France)
- Personnalité française de la guerre d'indépendance des États-Unis
- Ordre de Cincinnatus
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Personnalité contre-révolutionnaire
- Armée des émigrés
- Naissance en avril 1750
- Naissance à Rochefort (Charente-Maritime)
- Décès en juillet 1795
- Décès à Vannes
- Mort exécuté
- Famille Froger de la Rigaudière et de l'Éguille
- Décès à 45 ans
- Personnalité liée à Rochefort (Charente-Maritime)