Louis-Alexandre Himbert de Flégny

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Louis-Alexandre Himbert de Flégny (né à La Ferté-sous-Jouarre le 12 décembre 1750, mort à la Ferté le 11 juin 1825) est une personnalité politique française.

Biographie

Il est le fils de Jean-Antoine Himbert de Perolle, conseiller du roi, receveur des octrois de la Ferté, et de Louise-Constance Buisson.

De son mariége avec Marie Françoise Victoire Chardon, il a Marie Louis François Constant Himbert de Flégny (3 juin 1785 - La Ferté-sous-Jouarre ✝ 4 mai 1849 - Paris), baron de Flégny, auditeur au conseil d'État, intendant militaire, sous-préfet, chevalier de la Légion d'honneur, marié avec Clémence Hermance (185-1879), fille du 2e comte d'Haubersart, pair de France.

Carrière Politique

Il fut officier supérieur des Eaux et Forêts avant la Révolution, et membre de la Convention nationale, n'ayant pas voté la peine de mort lors du procès de Louis XVI.

Partisan de Bonaparte, il fit décréter la démonétisation des assignats à face royale.

En 1794, il rédige des Rapport et Projet de Décret sur les Écoles vétérinaires ; imprimé par ordre de la Convention nationale (Paris : Impr. Nationale, 1794, in-8°, 14 p.), un rapport très proche de celui de la Commission d’Agriculture.

Arrêté en janvier 1814[1] entre Épinal et Igney dans les Vosges, il fut prisonnier de guerre par les Cosaques à Ulm.

Œuvres

  • La Mort de Henri de Guise, tragédie en 5 actes, ed. de P. Betoulle, 1823
  • Opinion de Louis-Alexandre Himbert sur le projet de loi relatif à la dette publique. Séance du 23 ventôse an IX, Imprimerie nationale, 1800.
  • Rapport par Himbert sur la résolution relative à l'exploitation de nouvelles mines de fer dans le département du Tarn. Séance du 22 prairial an IV ed. France Conseil des Anciens
  • Opinion sur la résolution relative aux fugitifs du Rhin, Séance du 7 fructidor an V, ed. Imprimerie nationale, 1797

Hommages

Membre de l'ordre de la Légion d'honneur.

Citation

À propos du procès de Louis XVI, Himbert de Flégny dit : « Je viens comme législateur, et non comme juge, prononcer une mesure de sûreté publique. Je déclare que ce n'est point le refus de l'appel au peuple qui m'y détermine, c'est le sentiment intime que je n'ai pas le pouvoir de juger. Le peuple m'en a convaincu en nommant des hauts jurés pour une haute cour nationale. Il ne m'a pas donné un pouvoir dont il avait investi ces hauts jurés. Vous avez cassé la haute cour nationale. Eh ! Ne craignez-vous pas que l'histoire ne vous accuse d'avoir usurpé un pouvoir qui vous manquait ? Je vote pour la réclusion pendant la guerre et le bannissement après la paix. »

Voir aussi

Sources

  • Biographie universelle ou Dictionnaire historique, ed. Furne, 1838
  • Paul Ackermann, Dictionnaire biographique universel et pittoresque, vol. 3, ed. Aimé André, 1834.
  • Jean Baptiste P. Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France,ed. bureau général de la noblesse de France, 1820
  • Jean-Marie Thiébaud, Geŕard Tissot-RobbeLes corps francs de 1814 et 1815: La double agonie de l'Empire, les combattants de l'impossible, ed. L'Harmattan, 2011, (ISBN 2901952828)

Notes et références

  1. Félix Bouvier, Les premiers combats de 1814: Prologue de la campagne de France dans les Vosges,p. 14, ed. L. Cerf, 1895

Lien externe