Le roi l'a dit

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Le roi l'a dit
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Tableau d'un décor de l'opéra
Genre Opéra-comique
Nbre d'actes 3
Musique Léo Delibes
Livret Edmond Gondinet
Langue
originale
française
Création
Opéra-Comique Paris

Le roi l'a dit est un opéra-comique français en trois actes de Léo Delibes sur un livret d'Edmond Gondinet, créé le [1] à l'Opéra-Comique de Paris, sous la direction d'Adolphe Deloffre.

Personnages et créateurs[modifier | modifier le code]

Rôle Tessiture Création, le [1]
(Chef d'orchestre: Adolphe Deloffre)
Javotte soprano Marguerite Priola
Benoit ténor Paul Lhérie
Marquis de Moncontour basse Jean-Vital Jammes dit Ismaël
Marquise de Moncontour mezzo-soprano Antoinette-Jeanne Révilly
Marquis de Florembelle soprano Ganetti
Marquis de la Bleuette mezzo-soprano Julia Reine
Chimène soprano J Nadaud
Agathe soprano Guillot
Philomèle soprano Marguerite Chapuy
Miton ténor Charles-Louis Sainte-Foy
Gautru basse Joseph Thierry
Angélique soprano Thibault
Baron de Merlussac basse François Bernard
Pacôme ténor Barnolt
Serviteurs, courtisans, commerçants (chœur)

Argument[modifier | modifier le code]

(d'après le livret du CD Gaieté lyrique)

Le marquis de Moncontour, heureux père de quatre filles, a retrouvé la perruche de Mme de Maintenon ; pour sa peine, il va enfin être présenté au Grand Roi Louis, quatorzième du nom. Autre motif de satisfaction, sa femme a déniché des gendres pour deux de leurs filles : le vaniteux baron de Merlussac pour Agathe et le gros financier Gautru pour Chimène. Elle ne sait pas qu'elles aiment - respectivement ! - le marquis de Flarembel et le marquis de la Bluette.

D'autres personnages encore : Miton, professeur de danse et de maintien ; Javotte, la jolie servante et son amoureux Benoît, un jeune paysan venu la rejoindre de son lointain village.

Moncontour revient affolé de la présentation : soucieux de plaire au roi, il n'a pas osé le contredire lorsque celui-ci a paru supposer qu'il avait un fils et a demandé que ledit fils lui soit présenté !... Où trouver un fils ? Heureusement, Miton a rencontré Benoît et se fait fort de le dégrossir. Mais Benoît en fils de marquis n'est pas aussi docile qu'on l'espérait : il fait les quatre cents coups, embrasse Javotte, se comporte mal, perd aux cartes et favorise même les amoureux de ses fausses sœurs au lieu d'aider les antipathiques candidats officiels. Quant à la marquise, elle se met à se demander si Benoît n'est pas un fils naturel de son mari...

Mais Benoît arrange tout : il provoque Merlussac et Gautru séparément en duel et fait chaque fois semblant de tomber mort. Or, en France sous Mme de Maintenon, on ne plaisante pas avec les duels : les deux "assassins" filent à l'étranger. Le roi envoie ses condoléances à Moncontour, qui n'a donc plus besoin de fils. Benoît disparaît avec Javotte (et une bonne dot), laissant le marquis et la marquise tout soulagés. Les deux amoureux d'Agathe et de Chimène sont agréés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 852

Liens externes[modifier | modifier le code]