Le Réveil du Sénégal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 19 juin 2021 à 09:08 et modifiée en dernier par ContributorQ (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Le Réveil du Sénégal
Image illustrative de l’article Le Réveil du Sénégal

Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Zone de diffusion Drapeau du Sénégal Sénégal
Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Mensuel
Genre Journal
Date de fondation 1885
Date du dernier numéro 1887
Ville d’édition Saint-Louis

Le Réveil du Sénégal (1885-1886) est un périodique hebdomadaire français fondé à Saint-Louis, dans la colonie du Sénégal, à l'occasion de la campagne électorale de 1885. Sous-titré Journal hebdomadaire politique, littéraire, commercial et financier paraissant tous les dimanches, il eut une existence éphémère.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Moniteur du Sénégal et dépendances, organe officiel créé par Faidherbe en 1856, était le seul journal publié au Sénégal.

Comme Le Petit Sénégalais lancé l'année suivante, Le Réveil du Sénégal, plus politisé que le Moniteur, est publié par quelques Français et des métis, sur les presses de la société H. Cagnant & Cie[1] et sous la responsabilité éditoriale d'un Français, Auguste Foret[2]. Selon d'autres sources, les deux titres appartenaient à un même groupe, celui des mulâtres Devès-Crespin[3]. La défense des intérêts des habitants de la commune de Saint-Louis est la seule raison d'être de ces titres.

Ce journal républicain, anticlérical, remporte d'abord un certain succès, mais se transforme bientôt en une feuille à scandales, que dénoncera le notable Germain d'Erneville[4]. Des procès ont lieu, Le Réveil du Sénégal cesse de paraître en [5] et son matériel est vendu à la Pentecôte 1887[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Michon (dir.), Édition et pouvoirs, Presses de l'Université Laval, Sainte-Foy, 1995, p. 173 (ISBN 2-7637-7387-7).
  2. David Robinson et Henry Tourneux (trad.), Sociétés musulmanes et pouvoir colonial français au Sénégal et en Mauritanie, 1880-1920 : parcours d'accommodation, Karthala, Paris, 2004, p. 171 (ISBN 2-8458-6485-X).
  3. Amady Ali Dieng cité par Ibrahima Sarr, La démocratie en débats : l'élection présidentielle de l'an 2000 dans la presse quotidienne sénégalaise, L'Harmattan, Paris, 2007, p. 86 (ISBN 978-2-296-03124-1).
  4. a et b Joseph Roger de Benoist, Histoire de l'Église catholique au Sénégal : du milieu du XVe siècle à l'aube du troisième millénaire, Karthala, Paris, Clairafrique, Dakar, 2008, p. 200 (ISBN 978-2-84586-885-4).
  5. Alain Agboton, Les médiats au Sénégal, Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI), Dakar, 2005, p. 47.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]