Le Condamné à mort

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Le Condamné à mort est un poème écrit en 1942 par Jean Genet (1910-1986), alors qu'il était interné à la prison de Fresnes pour vol.

Historique

Le poète aurait composé ce long poème en réaction à un prix obtenu par un autre prisonnier, pour un poème qu'il jugeait facile et conventionnel. Il écrit alors Le Condamné à mort, qu'il dédie à un jeune assassin, Maurice Pilorge, guillotiné le 4 février 1939 à Rennes[1], (le 17 mars dans le poème) personnage qui le fascine et qui est l'objet des fantasmes décrits dans le poème.

Genet y développe les thèmes de l'amour entre prisonniers, de la fascination pour le beau voyou, du peu de valeur de la vie pour un être d'exception qu'est, selon lui, Pilorge, et de l'homosexualité.

Le film qu'il réalise en 1950, Un chant d'amour, reprend ces thèmes.

Citation

« Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
On peut se demander pourquoi les cours condamnent.
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour. »


Enregistrements

Le texte a été enregistré lu par Mouloudji sur une musique d'André Almuro. Il a été mis en musique par Hélène Martin (qui en a chanté quelques extraits dès 1961), et chanté par Marc Ogeret en 1970.

Un extrait a été repris par Hervé Vilard. L'extrait « Sur mon cou » a été chanté par Étienne Daho à plusieurs reprises en live. Une version en concert est disponible sur son album Singles.

La version la plus complète est celle interprétée par Christian Olivier (Les têtes Raides) enregistré sur l'album "Corps de Mots" sorti en 2013.

Discographie

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Références