Ladyfest

Ladyfest est un festival communautaire de musique et d'arts pour les féministes et femmes artistes, à but non lucratif. Les différentes éditions de Ladyfest proposent généralement une programmation de groupes de musique, des performances d'artistes, des autrices, des lectures à voix haute, des artistes visuels, des films, des conférences, des expositions d'art et des ateliers. Il est organisé par des bénévoles^[1]^,^[2]^,^[3]^,^[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier Ladyfest a lieu à Olympia, Washington, en août 2000. Plus de 2 000 personnes y assistent. La présence des artistes Sarah Dougher, Sleater-Kinney, et Teresa Carmody en font un succès. On retrouve aussi sur scène The Gossip, Bangs, The Need, The Rondelles, Bratmobile, soirée Pyjama, et Neko Cas. Les différents Ladyfests organisés dans le monde avaient dans leurs programmes De Introns, Helluvah, Planete concrete, EDH, Sans gène, Synth Cherries, Heart of Wolves, Nasty Candy & Coco Lipstick^[5]^,^[6]^,^[7].

Depuis le premier Ladyfest, des éditions ont lieu partout dans le monde en Europe, en Amérique du nord, en Australie ou encore en Chine. Chaque nouveau festival est organisé localement et de façon indépendante des autres Ladyfest dans d'autres États ou pays. Les organisateurs sont généralement bénévoles et la plupart des bénéfices sont reversés à des organisations à but non lucratif.

Dix ans après l'événement d'origine, Ladyfest se transforme en phénomène mondial. Le London Ladyfest de 2010 a été présenté comme un « dixième anniversaire de l'événement », « célébrant une décennie de bricolage féministe d'arts et d'activisme »^[8]^,^[9].

Les Ladyfests autour du monde proposent différents types d'activités, tels que des concerts, des ateliers, des conférences, des débats sur des sujets divers. Les ateliers abordent des thèmes larges, de l'imprimerie à la menuiserie, le stop-motion, la plomberie ou encore les leçons de crochet^[10]^,^[11]^,^[12]^,^[13].

Ladyfest a inspiré d'autres événements dérivés tels que Le D.I.Y. fest de Berlin, Grrl Fest à Melbourne, et Just Grrl à Santa Ana. Le D.I.Y fest de Berlin est centré sur le do-it-yourself et un aspect participatif. Grrl Fest à Melbourne a débuté en 2013 dans un magasin de Melbourne, défendant la même philosophie que LadyFest, y compris la musique, de l'art, des fanzines et des stands. Grrl Fest est maintenant un événement annuel avec un large réseau et des sponsors. Just Grrl à Santa Ana a duré de 2001 à 2013.

Les albums de Compilation[modifier | modifier le code]

Ladyfest Royaume-UNI, 2001
Ladyfest Royaume-UNI, 2003
Ladyfest-Orient 2001

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Sophie Foster, « Return of the riot grrrls », The Guardian,‎ 13 février 2001 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)
↑ Eric Brace, « Ladyfest D.C.: Grrrls, Uninterrupted », The Washington Post,‎ 2 août 2002 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)
↑ Ross Raihala, « Ladyfest Lives on », The Olympian,‎ 21 février 2002 (lire en ligne [archive du 15 mars 2002], consulté le 24 octobre 2008)
↑ Ruth Allan, « The mother of all festivals », The Guardian,‎ 11 avril 2007 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)
↑ « Ladyfest 2016 - Friday 18/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)
↑ « Ladyfest 2016 - Saturday 19/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)
↑ « Ladyfest 2016 - Sunday 20/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)
↑ « HugeDomains.com - LadyfestTen.com is for sale (Ladyfest Ten) », sur ladyfestten.com (consulté le 13 décembre 2017)
↑ Ladyfest Ten Launches article from ClashMusic website
↑ « Archived copy » [archive du 31 mars 2016] (consulté le 20 mars 2016)
↑ Amazone, « Amazone - LadyFest Brussels », sur www.amazone.be (consulté le 13 décembre 2017)
↑ « Ladyfest 2014 - Vibration - 107.2 FM Brussels - 91.0 FM Mons », sur www.vibration.fm (consulté le 13 décembre 2017)
↑ « Looking back at Ladyfest Brussels 2012 », 24 mai 2012 (consulté le 13 décembre 2017)

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site officiel

[guardian2001-1] Sophie Foster, « Return of the riot grrrls », The Guardian,‎ 13 février 2001 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)

[washpost2002-2] Eric Brace, « Ladyfest D.C.: Grrrls, Uninterrupted », The Washington Post,‎ 2 août 2002 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)

[olympian2002-3] Ross Raihala, « Ladyfest Lives on », The Olympian,‎ 21 février 2002 (lire en ligne [archive du 15 mars 2002], consulté le 24 octobre 2008)

[guardian2007-4] Ruth Allan, « The mother of all festivals », The Guardian,‎ 11 avril 2007 (lire en ligne, consulté le 16 octobre 2008)

[5] « Ladyfest 2016 - Friday 18/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)

[6] « Ladyfest 2016 - Saturday 19/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)

[7] « Ladyfest 2016 - Sunday 20/03 », sur Ladyfest Brussels (consulté le 13 décembre 2017)

[8] « HugeDomains.com - LadyfestTen.com is for sale (Ladyfest Ten) », sur ladyfestten.com (consulté le 13 décembre 2017)

[9] Ladyfest Ten Launches article from ClashMusic website

[10] « Archived copy » [archive du 31 mars 2016] (consulté le 20 mars 2016)

[11] Amazone, « Amazone - LadyFest Brussels », sur www.amazone.be (consulté le 13 décembre 2017)

[12] « Ladyfest 2014 - Vibration - 107.2 FM Brussels - 91.0 FM Mons », sur www.vibration.fm (consulté le 13 décembre 2017)

[13] « Looking back at Ladyfest Brussels 2012 », 24 mai 2012 (consulté le 13 décembre 2017)

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