La Tribune de l'Art

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La Tribune de l’art
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Site web actualisé
Prix au numéro Accès partiel libre et gratuit, accès complet par abonnement payant
Fondateur Didier Rykner
Date de fondation
Éditeur SARL La Tribune de l'art
Ville d’édition 10, rue Saint-Marc
75002 Paris

Directeur de publication Didier Rykner
ISSN 2108-6362
Site web www.latribunedelart.com

La Tribune de l'art est un magazine de presse en ligne français, ayant pour objet l'actualité de l’histoire de l’art et du patrimoine occidental du Moyen Âge aux années 1930.

Objectifs

La Tribune de l'art est fondée le par le journaliste Didier Rykner, historien de l'art et ancien ingénieur agronome[1]. Selon la déclaration d'intention de son fondateur[2], ce magazine vise à :

  • dénoncer les atteintes « inadmissibles » au patrimoine ;
  • contribuer aux débats sur la protection du patrimoine, la restauration ou l’attribution d'œuvres d'art ;
  • présenter des dossiers d'investigation ;
  • publier des articles scientifiques inédits ou « parus dans des publications peu accessibles » ;
  • rendre compte des expositions concernant son domaine d'étude sur reconnaissance directe et non « à partir des dossiers de presse » ;
  • faire part des nouvelles acquisitions des musées.

Développement

Le magazine propose des éditoriaux, des actualités sur les expositions, les publications, les musées, le patrimoine, le marché de l'art, l'ensemble étant accompagné de brèves et de débats.

Le caractère incisif des éditoriaux du directeur de publication, par ailleurs rédacteur en chef du magazine, est très régulièrement souligné[1],[3],[4]. Le Monde considère notamment que le fonds de commerce de Rykner (et de la revue) est la polémique[5].

La Tribune de l'art est à l'origine, en janvier 2007, de la pétition « Les musées ne sont pas à vendre » contre le prêt payant d'œuvres d'art nationales à des musées étrangers (loan fees) et l'implantation d'une antenne du Louvre à Abou Dabi[1],[6]. Il lui arrive d'être le premier à souligner, voire à publier, des informations sensibles comme la mise en vente (retirée in extremis) chez Sotheby's d'un Degas volé[7] ou, plus notablement, le projet controversé de location par l'État de l'hôtel de la Marine, édifice classé situé place de la Concorde à Paris[réf. nécessaire].

En 2008, le rédacteur en chef du magazine a reçu le prix de La Demeure historique dans la catégorie « prix du journaliste, presse écrite - internet »[8].

En 2021, la revue compte 4 000 abonnés, 320 000 euros de chiffre d'affaires et quatre salariés[5].

Notes et références

  1. a b et c Harry Bellet, « Didier Rykner : le gardien du temple », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Didier Rykner, Qu’est-ce que La Tribune de l’Art ?, éditorial du 7 avril 2003 lire en ligne (page consultée le 28 mars 2011]
  3. Actualités, Didier Rykner : Le tribun de l’art, Le Nouvel Observateur, n° 2413, 3 février 2011
  4. François Dufay, Les folies de Versailles, Le Point, 5 avril 2007 lire en ligne (page consultée le 28 mars 2011)
  5. a et b Laurent Carpentier, « Poubelles pas ramassées, chantiers interminables, mobilier urbain mal entretenu… L’apocalypse selon les militants du fil Twitter #saccageparis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Annick Colonna-Césari, Faut-il exporter le Louvre ?, L'Express, 7 février 2007 lire en ligne (page consultée le 28 mars 2011)
  7. Harry Bellet, « Le mystère de la "Blanchisseuse" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Communiqué, Didier Rykner, La Demeure historique, Palmarès des prix 2008 lire en ligne (page consultée le 28 mars 2011)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes