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Kátia Abreu

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Kátia Abreu
Illustration.
Kátia Abreu, le
Fonctions
Ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de l'Approvisionnement (pt)

(1 an, 4 mois et 11 jours)
Président Dilma Rousseff
Gouvernement Rousseff (pt)
Prédécesseur Neri Geller (pt)
Successeur Blairo Maggi
Sénatrice fédérale brésilienne
En fonction depuis le
(17 ans, 9 mois et 2 jours)
Élection 1er octobre 2006 (pt)
Réélection 5 octobre 2014 (pt)
Prédécesseur Eduardo Siqueira Campos (pt)
Député fédéral brésilien (en)

(4 ans)
Élection 6 octobre 2002 (pt)
Circonscription Tocantins
Biographie
Nom de naissance Kátia Regina de Abreu
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Goiânia, Goiás (Brésil)
Parti politique Parti progressiste brésilien (1995-1998)
Parti du front libéral (1998-2007)
Démocrates (2007-2011)
Parti social démocratique (2011-2013)
Parti du mouvement démocratique brésilien (2013-2017)
Indépendante (2017-2018)
Parti démocratique travailliste (2018-2020)
Progressistas (depuis 2020)
Diplômé de Université pontificale catholique de Goiás
Profession Agricultrice, entrepreneuse

Signature de Kátia Abreu

Kátia Abreu, née le à Goiânia (Brésil), est une agricultrice, entrepreneuse et femme politique brésilienne.

Biographie

Grande éleveuse, elle est à la tête d'un empire agricole.

En tant qu'élue du PMDB puis du PDT, elle est représentante du Tocantins depuis 2007 et avait été députée de cet État fédéral entre 2003 et 2007. Elle est présidente de la Confédération nationale de l'agriculture (CNA), grand syndicat des exploitants brésiliens[1].

Elle remet en question les droits des peuples indiens[2], prône une approche plus agressive envers les ressources naturelles du Brésil, soutient le déploiement des techniques du génie génétique et a contribué à l'affaiblissement des lois forestières, responsables d'une hausse récente du déboisement amazonien. Sa politique agricole-industrielle lui a valu le surnom de « la tronçonneuse »[3].

Entre 2015 et 2016, elle est ministre de l'Agriculture sous la présidence de Dilma Rousseff.

Lors de l’élection présidentielle de 2018, elle est candidate à la vice-présidence aux côtés de Ciro Gomes. Le ticket arrive en troisième position avec 12,5 % des voix.

Notes et références

  1. L'Express, le 21 juin 2012. Rio+ 20: le lobby triomphant de l'agrobusiness au Brésil
  2. Le Monde, le 11 février 2014. Les Indiens du Brésil sont-ils des « privilégiés » ?
  3. The Guardian, le 5 mai 2014. Brazil's 'chainsaw queen' takes on environmentalists