Kristinn Hrafnsson

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Kristinn Hrafnsson
Fonctions
Rédacteur en chef
WikiLeaks
depuis
Porte-parole
WikiLeaks
-
Biographie
Naissance
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ReykjavikVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Kristinn Hrafnsson (né le 25 juin 1962) est un journaliste d'investigation islandais. Il est rédacteur en chef de WikiLeaks[1]. Il a été le porte-parole de WikiLeaks de 2010 à 2017[2].

Biographie

Kristinn Hrafnsson a travaillé pour plusieurs journaux en Islande et a présenté l'émission télévisée Kompas sur la chaîne islandaise Stöð 2, où lui et son équipe ont souvent dénoncé et révélé les activités criminelles et la corruption dans les institutions. En février 2009, alors qu'il enquêtait (avec son équipe) sur le lien entre la Kaupthing Bank islandaise et Robert Tchenguiz, Vincent Tchenguiz, l'émission a été arrêtée et Kristinn Hrafnsson et son équipe ont été licenciés[3].

Peu de temps après, Kristinn Hrafnsson a été embauché par la RÚV (Service national de radiodiffusion islandais). En août 2009, il travaillait sur un article sur le livret de prêts de la Kaupthing Bank qui est publié sur WikiLeaks, lorsque la banque a obtenu une ordonnance de bâillonnement émis par le bureau du shérif de Reykjavik, interdisant à la RÚV d'informer/de parler du livret de prêts, qui était accessible publiquement en ligne via WikiLeaks. [4] L’ordonnance de bâillonnement a été retirée plus tard[5].

Kristinn Hrafnsson a quitté son poste à la RÚV (son contrat n'a pas été renouvelé) en juillet 2010[6]. À partir de 2010, il a collaboré avec WikiLeaks, servant de porte-parole de l'organisation quand le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a commencé à avoir des problèmes avec la justice. Il a notamment qualifié les attaques de décembre 2010 contre WikiLeaks par MasterCard, Visa et d'autres de " privatisation de la censure "[7]. En 2012, en porte-parole de WikiLeaks, il a défendu l'organisation sur le site Internet de la télévision suédoise contre ce qu'il a décrit comme une campagne de diffamation de la part du journal tabloïd suédois Expressen[8] .

Kristinn Hrafnsson est nommé journaliste islandais de l'année à trois reprises, en 2004, 2007 et 2010 par l'Union nationale des journalistes d'Islande[9].

Au début de l'année 2017, Kristinn Hrafnsson a déclaré qu'il n'était plus le porte-parole de Wikileaks. [10],[11]

Le 26 septembre 2018, il est annoncé que Kristinn Hrafnsson est nommé rédacteur en chef de WikiLeaks par Julian Assange après une période prolongée au cours de laquelle Assange n'avait plus accès à Internet au début de l'année. WikiLeaks a déclaré qu'Assange resterait éditeur[12].

Notes et références

  1. « Wikieaks takes swipe at the famously secret Vatican », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  2. Andy Greenberg, « Meet The New Public Face of WikiLeaks: Kristinn Hrafnsson », Forbes, (consulté le )
  3. (es) Victor-M Amela, « Vivimos asediados por la Administración de EE.UU. », La Vanguardia, Barcelona,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (is) Hafsteinn Gunnar Hauksson, « Kaupþing fékk lögbann á umfjöllun RÚV », Vísir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (is) Jón Hákon Halldórsson, « Lögbanni aflétt af fréttaflutningi RÚV », Vísir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (is) « Kristinn Hrafnsson rekinn af Ríkisútvarpinu », Pressan, Reykjavík,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « WikiLeaks Rep in Iceland Requests Government Support » [archive du ], Iceland Review, (consulté le )
  8. (sv) « Wikileaks: Vi tänker inte smutskasta Sverige » [archive du ], Debatt, (consulté le )
  9. « WikiLeaks spokesman wins Journalist of the Year in Iceland », AFP, Valletta, Malta,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Lang, « Wikileaks loses spokesman leaving Julian Assange alone facing eviction » [archive du ], 1 Mar 2017 (consulté le )
  11. Former Wikileaks Spokesperson On Manning Sentence Commute: "Victory For Justice"
  12. Mark Bridge, « Loss of internet forces Assange to step down from Wikileaks editor role », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )Inscription nécessaire