Karl Jakob Hirsch

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Karl Jakob Hirsch
Alias
Karl Böttner, Joe Gassner, Jakobus, Joga
Naissance
Hanovre Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Décès (à 59 ans)
Munich Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Activité principale
écrivain, peintre
Auteur
Langue d’écriture allemand

Œuvres principales

Kaiserwetter (1931)

Karl Jakob Hirsch, né le à Hanovre et mort le à Munich est un écrivain et peintre allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Peinture et littérature[modifier | modifier le code]

Karl Jakob Hirsch est le fils d'un médecin juif. Très jeune, il montre des penchants artistiques. De 1909 à 1912, il étudie dans une école d'art à Munich. Puis il vient ensuite parmi les artistes de Worpswede et de Paris, puis de 1915 à 1916 à Berlin. Il participe à la Première Guerre mondiale de 1916 à 1918. Lors de la révolution allemande de 1918-1919, il est membre de Novembergruppe. Jusqu'au milieu des années 1920, Hirsch, qui fait des dessins comme pour Die Aktion, fait un grand nombre de tableaux qui font de lui un représentant du mouvement expressionniste. Il conçoit les décors et les costumes du Freie Volksbühne Berlin (de) et de films.

Dans la seconde moitié des années 1920, Hirsch laisse la peinture pour l'écriture. Il est surtout en Italie et en France et rédige des feuilletons, des récits de voyage et des nouvelles pour les journaux. Il connaît le succès avec son premier roman, Kaiserwetter, qui met en scène l'atmosphère de la fin de l'Empire à Hanovre, la ville où il a grandi. La suite déjà écrite ne peut paraître après l'interdiction des nazis lors de leur arrivée au pouvoir, puis le manuscrit disparaît.

Exil[modifier | modifier le code]

Hirsch émigre en . Il va d'abord au Danemark puis en Suisse et enfin aux États-Unis en 1936. À New York, il est le rédacteur d'un journal germanophone Neue Volkszeitung, dans lequel il publie Tagebuch aus dem dritten Reich et le roman Heute und morgen[1]. En 1942, il est employé à la censure américaine des lettres. Après avoir aidé à la mise en place de l'occupation américaine à Munich en 1945, Hirsch revient définitivement en Allemagne trois ans plus tard. L'espoir qu'il avait de retrouver le succès comme avant le nazisme se brise. Seule son autobiographie, Heimkehr zu Gott, où il raconte sa conversion au protestantisme, est publiée de son vivant, en 1946. Les manuscrits de Hirsch, conservés par la bibliothèque universitaire de Munich, sont pour la plupart inédits. Un autre volume de son autobiographie, Quintessenz meines Lebens, paraît de façon posthume.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Der Schwarze Turm – Acht unveröffentlichte Originalholzschnitte vom Stock gedruckt und ein Nachwort. November-Verlag 1918, Kiel 1919.
  • Revolutionäre Kunst. Die Aktion, Berlin-Wilmersdorf 1919.
  • Acht Radierungen zu Liedern Gustav Mahlers. Dresdner Verlag H. Schilling, Klotzsche bei Dresden, 1921.
  • Kaiserwetter. S. Fischer, Berlin 1931.
  • Felix und Felicia. Eine Sommergeschichte. S. Fischer, Berlin 1933 (sous le pseudonyme de Karl Böttner).
  • Tagebuch aus dem »Dritten Reich«. New York 1941.
  • Heimkehr zu Gott. Desch, München 1946.
  • Hochzeitsmarsch in Moll. Oberon, Bad Homburg 1986, (ISBN 3-925844-01-5).
  • Quintessenz meines Lebens. v. Hase und Koehler, Mainz 1990, (ISBN 3-7758-1211-3).
  • Der alte Doktor. Hauschild Verlag, Bremen 1994, (ISBN 3-929902-18-4).
  • Das druckgraphische Werk. Worpsweder Verlag, Lilienthal 1994, (ISBN 3-89299-175-8).
  • Karl Jakob Hirsch - die Plakate. PlakatKonzepte, Hannover 1998.
  • Manhattan-Serenade. Lang, Bern u. a. 2001, (ISBN 3-906766-22-5) (=Reihe Exil-Dokumente, Bd. 4).
  • Karl Jakob Hirschs letzter Roman „Einer muss es ja tun“. Ein Manuskript aus der Nachkriegszeit. Éd. de Helmut Stelljes. VDG, Weimar, 2003, (ISBN 3-89739-375-1).

notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sternfeld et Tiedemann 1970, p. 220.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]