Kaitarō Hasegawa

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Kaitarō Hasegawa
長谷川海太郎
Description de cette image, également commentée ci-après
Hasegawa Kaitarō (Hayashi Fubō)
Naissance
Sado, préfecture de Niigata, Drapeau du Japon Japon
Décès (à 35 ans)
Kamakura, Drapeau du Japon Japon
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture japonais

Kaitarō Hasegawa (長谷川海太郎, Hasegawa Kaitarō?), - , est un romancier japonais du début de l'ère Shōwa. Il écrit sous trois pseudonymes différents, chacun avec une personnalité unique, et fait sensation avec ses ouvrages de fiction, ses essais et ses traductions. Il a signé des œuvres sous les pseudonymes Tani Jōji, Hayashi Fubō et Maki Itsuma.

Jeunesse

Né sur l'île de Sado dans la préfecture de Niigata, Hasegawa est le frère du romancier Shirō Hasegawa. Son frère aîné es un peintre et son jeune frère traducteur de littérature russe. Son père est journaliste et s'installe à Hakodate en Hokkaidō où Hasegawa est exposé à un âge précoce à un environnement cosmopolite avec de nombreuses influences étrangères. Il est accepté à l'Université Meiji à Tokyo mais arrête ses études en 1918 et s'embarque pour les États-Unis sur le vapeur Katori Maru de la Nippon Yusen. Il travaille comme cuisinier tandis qu'il poursuit ses études au Oberlin College in Ohio. Il n'est pas sûr qu'il soit ou non effectivement diplômé mais en août 1920, il décide de quitter la vie scolaire et de voyager partout aux États-Unis en prenant des notes sur ses expériences. En 1924, il retourne au Japon en travaillant sur des cargos, via l'Amérique du Sud, l'Australie et Dalian dans le Guandong, d'où il rentre au Japon via la Corée occupée. Il a l'intention de traverser le Pacifique pour terminer un voyage autour du monde mais se voit refuser un visa en raison des règles d'immigration plus restrictives des États-Unis, et décide de rester au Japon pour tenter sa chance en tant qu'écrivain.

Carrière littéraire

Peu de temps après son retour au Japon en 1924, Hasegawa utilise le nom de plume Tani Jōji (谷譲次?) et soumet des récits aux revues littéraires Shin-Shonen (« Nouvelle jeunesse ») et Chūō Kōron (« Revue centrale ») à partir de 1925. Cette même année, il épouse Kazuko Katori, traductrice d'anglais. Faute d'argent, le couple vit dans une chambre louée dans un petit temple dans le quartier Zaimokuza de Kamakura, tandis que Hasegawa travaille comme chargé de cours à la proche école supérieure des femmes de Kamakura. Cependant, ses efforts en tant qu'auteur sont couronnés de réussite, en particulier les histoires avec une touche d'humour, qui se développent dans une série populaire appelée Meriken Jappu décrivant la vie cosmopolite basée sur ses expériences aux États-Unis. Le premier volume de cette série, Jappu Schobaï Orai (« Guide d'un homme d'affaires jap »), est publié en 1927.

Hasegawa écrit également sous le nom de plume Hayashi Fubō (林不忘?) des semi-romans historiques qui paraissent en feuilleton dans le Tokyo Nichi Nichi Shimbun et le Mainichi Shinbun d'Osaka. Dans Shimpan Ooka Seidan (1927–1928). Son principal protagoniste est Tange Sazen, un borgne, manchot super-épéiste. Succès immédiat de librairie, le personnage est rapidement adapté au cinéma et quatre studios concurrents portent simultanément à l'écran des histoires de Hasegawa à partir de 1928.

En 1928, le Chūō Kōron parraine un voyage autour du monde d'une durée d'un an pour Hasegawa et son épouse en échange d'essais et de récits situés dans chaque port d'escale. Le couple visite quatorze pays et pendant ce temps Hasegawa utilise le nom de plume Maki Itsuma (牧逸馬?) pour écrire des romans policiers et des récits décrivant la vie sophistiquée de Tokyo et autres endroits, ce qui lui vaut un grand succès auprès des lectrices japonaises. Au cours de ce voyage sa femme écrit aussi des articles sur Londres et Paris qui sont publiés dans la revue littéraire pour femmes Fujin Kōron (« Revue des femmes »).

À son retour au Japon, Hasegawa se voit offrir une suite à l'Hôtel Impérial de Tokyo, mais en 1929, il s'installe à Kamakura où il demeure jusqu'à sa mort en 1935, d'asthme bronchique aigu. Sa tombe se trouve au temple Myōhon-ji à Kamakura.

Bibliographie

  • Campbell, Alan. Japan: An Illustrated Encyclopedia . Kodansha (1993). ISBN 406205938X
  • Standish, Isolde. New History of Japanese Cinema. Bloomsbury Academic (2006) ISBN 1441161546

Liens externes

Source de la traduction