Jules Gentil

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Jules Gentil
Biographie
Naissance
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Annecy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
La VerrièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jules Charles Henri GentilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Instrument

Jules Charles Henri Gentil, né à Annecy le et mort à La Verrière le [1], est un pianiste et pédagogue français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du compositeur Jules Marie Victor Gentil (1864-1940), il étudie le piano d’abord avec sa mère Anna Mockers (1861-1937), qui avait été élève de Georges Mathias, puis avec Santiago Riera (1867-1959) au Conservatoire de Paris, où il obtient un premier prix en 1916. Ayant également travaillé avec Lazare-Lévy il joue souvent avec son frère violoniste Victor Gentil (1892-1973) et avec le violoncelliste Gérard Hekking. Il enseigne à l’École normale de musique de Paris dès 1920, puis partage la direction de l’école avec Alfred Cortot à partir de 1938. Il est également professeur au Conservatoire de Paris de 1941 à 1969 et donne en outre plusieurs master-class aux États-Unis.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il a contribué à former de nombreux pianistes parmi lesquels on peut citer Jean Micault, Gail Delente, Serge Mudry, Philip Kawin, Pierre Froment, Marie-Catherine Girod, Ramzi Yassa, Seth Carlin, David Lively, Michel Sogny, et aussi des compositeurs comme Alain Weber, André Mathieu, Alain Bernaud.

Selon les témoignages de ses élèves[2], son enseignement est tourné vers la recherche de gestes permettant une exécution aisée, au besoin à l’aide de doigtés non conventionnels, donnant de l’importance au rôle des épaules et des bras, en apportant un soin particulier à la pédale. Il ne fait pratiquement pas travailler de gammes ni d’exercices, et s’éloigne en cela des habitudes de son époque dans l’enseignement français du piano.

Il est enterré à Saint-Léger-en-Yvelines.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Charles Timbrell, French pianism, a historical perspective, Portland, Oregon, Amadeus Press, , 370 p. (ISBN 978-1-57467-045-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, , 750 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, BNF 42627971), p. 256, 521

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]