Jules Carret
Jules Carret | |
Fonctions | |
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Député 1883 | |
Gouvernement | Troisième République |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 68 ans) |
Résidence | Savoie |
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Jules Carret, né le à Aiguebelle et mort le à Chambéry (Savoie), est un médecin et homme politique français.
Biographie
La « Grotte à Carret »
Au début du XXe siècle, la France connait une véritable fièvre archéologique. En 1908, la commune de Chambéry accueille le Congrès Préhistorique de France. Jules Carret n'échappe pas à cette mode et s'y prend au jeu. Après plusieurs prospections, notamment dans les grottes de la Doria et de Challes, il finit par acheter une grotte présente sur la commune de Saint-Jean-d'Arvey, sous le col de la Doria. Ce prospecteur, d'un nouveau genre, se distingue de ses contemporains en entreprenant de faire construire une maison dans la grotte même. Cette bâtisse fut construite à même contre la paroi et a été dressée en ciment armé et en était accessible par une échelle en bois uniquement. Dès 1886, il s'y établira pour sept longues années suivant ses disponibilités offertes par sa fonction de député, avec un objectif, la découverte d'ossements néandertaliens. De cette aventure archéologique, il fit peu de découvertes à la hauteur des travaux entrepris. Déçu, il écrira sur l'un de ses cahiers de fouilles, le : « Le dieu des fouilleurs n'existe pas ». Il faut souligner qu'en 1887, il mit au jour des ossements humains[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces allemandes, considérant la bâtisse comme susceptible d’accueillir des résistants, tirèrent un obus détruisant le troisième étage. Jules Carret avait envisagé d'y créer un musée avec le fruit de ses découvertes, ce qui fut le cas après la Seconde Guerre mondiale, où les quelques découvertes furent entreposées dans les 2 pièces de la maison. Les quelques découvertes sans surveillance furent vite rapatriées à Chambéry, victimes d'incivilités.
Les « Filles de Savoie »
Par testament, après sa mort, il fit de nombreux dons à sa ville et institua un concours destiné aux jeunes filles savoyardes. La visée de ce concours fut d'encourager les jeunes filles à continuer leurs études et à perfectionner leurs qualités physiques. Jules Carret a imaginé tout un règlement ainsi que des épreuves physiques et intellectuelles. Il y a même un jury qui attribue des notes sur la beauté. Un prix de 10 000 Frs fut attribué à la gagnante afin de lui permettre de trouver un mari[1].
Carrière politique
Mandats locaux
Mandats nationaux
Sources
- « Jules Carret », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Jean-Marie Jeudy, Chambéry Aix-les-Bains autrefois, éd. Horvath, p.95
Annexes
Articles connexes
- Liste des députés de la Savoie
- Liste de vie ferrate en France
- Histoire de la Savoie de 1815 à 1860
- Histoire de la Savoie de 1860 à 1914
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- « Anciens sénateurs IIIe République », sur cths.fr (consulté le ), Jules Carret.
- Cécile Bétemps, « Hommage à Un archéologue de son temps JULES CARRET (1844-1912) », sur musee-savoisien.fr, (consulté le ), Revue numérique 01-2015.
- Député de la Savoie (Troisième République)
- Député de la troisième législature de la Troisième République
- Député de la quatrième législature de la Troisième République
- Personnalité liée à la Savoie
- Naissance en janvier 1844
- Naissance dans le duché de Savoie
- Décès en juillet 1912
- Décès à Chambéry
- Décès à 68 ans