Jules Cardon de Montigny

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Jules Cardon de Montigny
Fonction
Député du Pas-de-Calais
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Puy-de-DômeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Jules Evariste Joseph Cardon de Montigny est un magistrat et homme politique français, né le à Arras (Pas-de-Calais), décédé le au Mont-Dore (Puy-de-Dôme).

Biographie

Jules Cardon de Montigny était le fils d'Edmond Charles Guillaume Cardon de Montigny, baron de Montigny par lettres patentes et majorat du , membre du collège électoral du Pas de Calais, maître des requêtes au conseil d'État, sous-préfet, et de Marie Charlotte Joséphine Lallart de Berlette.

Son père est le cousin germain d'Henriette Campan.

Il fait ses études au collège Louis le Grand, à Paris, et obtient, notamment, un prix d'honneur de rhétorique au grand concours de 1822.

Magistrat

Ses études se poursuivent par celle du Droit. En 1827, il entre dans la magistrature comme juge auditeur au Tribunal de la Seine, avant de devenir conseiller auditeur à la Cour royale de Paris.

Resté à son poste à la suite de la révolution de 1830, il devient conseiller en titre dans la même Cour jusqu'en 1849.

Inspiré par la doctrine sociale de l'Église catholique, il appartient au Comité de la liberté religieuse et prône, en particulier, la création de "Conseils représentatifs de l'industrie", destinés à servir d'organes aux ouvriers, vis-à-vis des corps administratifs et politiques.

Législateur

Le , Il est élu député du Pas-de-Calais et cesse d'appartenir à la magistrature. D'opinions conservatrices, il siège à droite[1], avec le Parti de l'Ordre, vote l'état de siège, la loi contre les clubs, intervient fréquemment dans les débats, notamment au sujet des naturalisations, du séjour des étrangers en France, de la mise en culture des terrains communaux, du rappel des membres de la famille des Bourbons.

Tout en appartenant à la majorité, il n'est pas favorable au coup d'État du 2 décembre 1851.

il se présente comme candidat monarchiste aux élections législatives du dans le Pas de Calais, et échoue.

Il rentre alors dans la vie privée et se consacre à la mise en valeur de son domaine de Saint Léger de Rôtes (Eure), près de Bernay[2].

A Paris, il réside dans l'hôtel de Cassini, hérité de sa mère, aujourd'hui 32 rue de Babylone. En janvier 1861, il vend cet hôtel pour s'en faire construire un autre plus vaste, par l'architecte Clément Parent, sur un terrain acheté au 40 rue Barbet de Jouy. À sa mort, en août 1862, les travaux de construction sont toujours en cours et seront achevés par ses héritiers.

Il est Présent à la 1re réunion de fondation[3] de l’Œuvre des Écoles d’Orient le , connue actuellement sous l’appellation de L'Œuvre d'Orient[4], membre du son 1er Conseil Général[5],[6] du et probablement jusqu’à sa mort.

Mariage et descendance

Jules de Montigny épouse à Paris, paroisse Saint Sulpice, le , Stéphanie Asselin de Villequier (Rouen, - Saint-Léger-de-Rôtes, ), fille de Charles François Hippolyte Asselin de Villequier, capitaine de carabiniers, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie Françoise Caroline Chrestien de Fumechon. Elle était la petite-fille de Marie Jacques François Alexandre Asselin de Villequier, président de la Cour de Rouen, député ; la petite fille aussi de Jacques Pierre Amable Chrestien de Fumechon, magistrat et député, et la petite nièce du chancelier Dambray. Elle lui apporte le château de La Mésangère.

De ce mariage, sont issus trois enfants :

  • Edith Marie Charlotte Cardon de Montigny (1835-1906), mariée en 1854 avec Gaston du Fresne de Beaucourt, marquis de Beaucourt, historien, écrivain (1833-1902) ;
  • Norbert Edmond Louis Antoine Cardon de Montigny (1836-1899), marié en 1864 avec Berthe Bouzier d'Estouilly (1841-1914) ;
  • Étienne Charles Raoul Cardon de Montigny (1844-1878).

Pour approfondir

Liens internes

Notes et références

  1. « Jules Evariste Joseph Cardon de Montigny », sur Assemblée Nationale (consulté le )
  2. comte d'Osseville, « Sur M. le baron Jules de Montigny », Annuaire des cinq départements de la Normandie,‎ , p. 755-765 (lire en ligne)
  3. https://www.œuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
  4. https://œuvre-orient.fr
  5. https://gallica.bnf.fr/html/und/lœuvre-dorient
  6. Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le mentionnant la composition de son 1er Conseil Général

Sources