Jean Surin

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Jean Surin
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Nationalité
Activité
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Lieu de détention

Jean Surin, résistant français, né le [1] à Saint-Vaast-la-Hougue, mort le à Mauthausen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il s'installe à Mayenne en 1931, où son père Félix-Henri est militaire en poste au 130e régiment d'infanterie à la caserne Mayran. Il y effectue ses études, avant de rejoindre la police. Inspecteur de la sûreté au commissariat de police à Laval, il participe à la Résistance intérieure depuis le en liaison avec Joseph Brochard du groupe franco-anglais et Suzanne Martinière[2]. Arrêté une première fois en , et libéré pour non lieu, il est accusé de faits de résistance avec deux autres collègues le . Il est accusé d'avoir délivré des cartes d'identité à des résistants, et à des réfractaires du STO, et effectué des renseignements sur les rafles de la Gestapo.

Ils sont emprisonnés en à Laval. Surin est détenu à la maison d'arrêt du Mans, et envoyé à Compiègne. En , il est déporté à Mauthausen[3], où il survit un an, avant de décéder en , officiellement du typhus. Ses deux autres collègues sont de retour à Laval en .

Une stèle porte son nom au commissariat de police de Laval.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Association du patrimoine du Pays de Mayenne, Cahier De Mayenne à Mauthausen, voyage sans retour de Jean Surin, 2014.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Visionneuse - Archives départementales de la Manche », table décennale du au [archive du ], sur www.archives-manche.fr (consulté le ), p. 8.
  2. Employée à la Préfecture de Laval.
  3. Envoyé dans le dernier convoi de Compiègne. Matricule 63176.