Jean Picy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean Picy
Image illustrative de l’article Jean Picy
Biographie
Nom Jean Félix Albert Picy
Nationalité Français
Naissance
Paris IXe
Décès (à 73 ans)
Nice
Poste attaquant
Parcours amateur
Années Club
1913-1914 Olympique de Pantin
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1914 France 1 (0)
1 Matchs de championnat uniquement.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Jean Picy (né le à Paris et mort le à Nice[1]) est un footballeur français évoluant au poste d'attaquant.

Carrière[modifier | modifier le code]

Jean Picy, mécanicien et sportif éclectique (cyclisme, plongeon, ’athlétisme, lutte et même hockey au sein de l’Union athlétique et vélocipédique parisienne (UAVP)), évolue à l'Olympique de Pantin lorsqu'il connaît sa première et unique sélection en équipe de France de football.

Dès 1910, L'Auto disait de Picy, attaquant pivot dans le style déménageur, qu'il « a l’étoffe pour faire un grand joueur. Du travail et de la persévérance viendront à bout de ses quelques défauts ».

Il affronte sous le maillot français le lors d'un match amical à Turin l'équipe d'Italie de football. Les Italiens s'imposent sur le score de 2-0.

Mais à l’instar des autres avants, Picy passe à côté de son match, en jouant apparemment avec des œillères. «Picy n’avait pas l’air de se douter qu’il avait des ailiers de classe qui, s’ils recevaient le ballon de lui, pourraient peu de temps après, le lui repasser. Il voulait dribbler mais l’admirable Fossati, demi centre remarquable, lui prit le ballon neuf fois sur dix », relaie L’Intransigeant.

Maréchal des logis blessé à la fin de la guerre par un éclat d’obus causant des plaies multiples de la face du bras gauche, du petit doigt et des membres inférieurs – il obtiendra plusieurs décorations comme la Croix de guerre, deux Étoiles de bronze et une Étoile d’argent – Picy rejouera avec l’Olympique en 1919, en équipe réserve[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Félix Albert Picy, Geneanet
  2. Raphaël Perry, Bleus éphémères, Hugo Sport, p. 51-52

Liens externes[modifier | modifier le code]