Jean Charlebois

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Jean Charlebois
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Jean Charlebois, né le à Baie-Saint-Paul au Québec, est un poète et romancier québécois[1].

Biographie

Jean Charlebois poursuit des études classiques au Collège Sainte-Marie ainsi qu'au Collège Notre-Dame. Il détient ensuite une licence en lettres de l'Université de Montréal (1971)[1].

En 1974, il signe des textes publicitaires pour la Société d'aménagement de la Baie-James avant de poursuivre son cheminement professionnel à titre de rédacteur traducteur à l'Office nationale du film ainsi qu'à Radio-Québec[1].

Jean Charlebois collabore régulièrement aux périodiques Liberté, Le Jour ainsi que Le Devoir[1]. En plus de son travail d'écriture, il est écrivain public pour des sociétés publiques et privées. Il signe notamment des chansons pour l'opérock Cartier ainsi que pour l'album Immensément de Robert Charlebois[2],[3],[4].

Les thèmes principaux de ses oeuvres sont l'amour, l'intime et la mort[5],[6],[7].

Charlebois publie de nombreux recueils de poésie dont Popèmes absolument circonstances incontrôlable (Éditions du Noroît, 1972), Tête de bouc (Éditions du Noroît, 1973), Tendresse (Éditions du Noroît, 1976), Hanches neiges (Éditions du Noroît, 1977), Tâche de naissance (Éditions du Noroît, 1986), Corps cible (Éditions du Noroît, 1988), Coeurps : poèmes (L'Hexagone, Paroles d'aube, 1994), En mille miettes (Lanctôt, 2003), Belle amour... (Éditions du Noroît, 2018) ainsi que Au réveil, ce matin, j'avais perdu la vie (Éditions du Noroît, 2021)[8],[9],[10],[11],[12].

Comme romancier, il fait paraître L'oiselière (L'Hexagone, Paroles d'aube, 1998), Chambres de femmes (La Passe du vent, 2000) ainsi que Elle-aime (Les Heures bleues, La Passe du vent)[13],[14],[15],[16].

Charlebois a aussi publié un recueil de nouvelles qui s'intitule Petites nouvelles (Les Heures bleues, 2006)[17].

Récipiendaire du Grand prix de poésie de la Communauté des télévisions francophones (1985), il est finaliste du Grand Prix littéraire du Journal de Montréal (1991)[2],[18].

Œuvres

Poésie

  • Popèmes absolument circonstances incrôlables, Montréal, Éditions du Noroît, 1972, 108 p.
  • Tête de bouc, Montréal, Éditions du Noroît, 1973, 94 p.
  • Tendresses, Montréal, Éditions du Noroît, 1975, 150 p. (ISBN 0885240081)
  • Hanches neige, Montréal, Éditions du Noroît, 1977, 150 p. (ISBN 0885240170)
  • Conduite intérieure, Montréal, Éditions du Noroît, 1978, 132 p.
  • Plaine lune, suivi de Corps fou, Montréal, Éditions du Noroît, 1980, 108 p. (ISBN 2890180425)
  • La Mour, suivi de L'Amort, Montréal, Éditions du Noroît, 1982, 59 p. (ISBN 2890180638)
  • Présent !, Montréal, Éditions du Noroît, 1984, 107 p. (ISBN 2890180999)
  • Tâche de naissance, avec treize eaux-fortes et une aquarelle de Marc-Antoine Nadeau, Montréal, Éditions du Noroît, 1986, 150 p. (ISBN 2890181243)
  • Corps cible, avec une aquarelle de Marc-Antoine Nadeau, Montréal, Éditions du Noroît, 1988, 123 p. (ISBN 2890181510)
  • Confidentielles, avec une huile et dix dessins de Marc-Antoine Nadeau, Montréal, Éditions du Noroît, 1990, 117 p. (ISBN 2890182088)
  • Coeurps : poèmes, Montréal, L'Hexagone, Vénissieux, Paroles d'aube, 1994, 161 p. (ISBN 2-89006-504-9 et 2-909096-26-2)
  • De moins en moins l'amour de plus en plus, avec des dessins de Céline Elce Barrette, Montréal, L'Hexagone, Vénissieux, Paroles d'aube, 1996, 169 p. (ISBN 2-89006-566-9 et 2-909096-60-2)
  • Près des yeux, près du coeur, avec des images de Marc-Antoine Nadeau, Montréal, Lanctôt, 2001, 124 p. (ISBN 2-89485-188-X)
  • En mille miettes, Montréal, Lanctôt, 2003, 288 p. (ISBN 2-89485-247-9 et 2-89485-243-6)
  • Blancbleubrunjaunenoirorangeroserougevert, Montréal, Lanctôt, 2004, 198 p. (ISBN 2-89485-301-7)
  • S'ininterrompre tout à coup au beau milieu d'une phrase, avec six tableaux de Françoise Ségard, Montréal, Les Heures bleues, 2010, 103 p. (ISBN 9782922265705)
  • Comme au cinéma, avec sept photographies de Michel Tulin, Montréal, Les Heures bleues, 2012, 122 p. (ISBN 978-2-922265-92-7)
  • Au même moment : poésies enveloppées de proses, avec une préface de André Brochu ainsi que huit photographies de Michel Tulin, Montréal, Les Heures bleues, 2014, 152 p. (ISBN 9782924277188)
  • La nuit comme le jour : vers et prose, avec six tableaux de Charles Lemay, Montréal, Les Heures bleues, Vénissieux, La Passe du vent, 2016, 112 p. (ISBN 9782924537183 et 9782845622845)
  • Belle amour..., avec un tableau de Charles Lemay, Montréal, Éditions du Noroît, 2018, 132 p. (ISBN 9782897661427)
  • Au réveil, ce matin, j'avais perdu la vie, avec un tableau de Stéphanie Béliveau, Montréal, Éditions du Noroît, Vénissieux, La Passe du vent, 2021, 117 p. (ISBN 9782897662622)

Romans

Nouvelles

  • Petites nouvelles, avec dix illustrations de Madeleine Lemire, Montréal, Les Heures bleues, 2006, 233 p. (ISBN 2-922265-36-6)

Prix et honneurs

Notes et références

  1. ↑ a b c et d « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. ↑ a b et c Gilles Toupin, « Sur disque compact: le tout-amoureux de Jean Charlebois », La Presse •,‎ , B-7.
  3. ↑ Lise Lachance, « Jean Charlebois : Mon cœur est un oiseau », Le Soleil •,‎ , p. B10.
  4. ↑ Blandine Campion, « Un pur joyau du lyrisme amoureux : Un roman et un poète ouvrent toutes grandes les vannes du cœur », Le Devoir •,‎ , p. D1.
  5. ↑ « Les amours de Jean Charlebois », sur Le Devoir (consulté le )
  6. ↑ Pierre Nepveu, « Robert Melançon, Gilles Cyr, Jean Charlebois, Jean-Yves Théberge », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 14,‎ , p. 22–25 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ Richard Giguère, « La Mour, l’Amort par Jean Charlebois et Alphonse Piché », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 28,‎ , p. 48–51 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ André Marquis, « Une poésie antinucléaire? / Corps cible de Jean Charlebois, Saint-Lambert/Cesson, Noroît-Table rase, 1988, 123 p., 15$. / Hold-up mental de Janou Saint-Denis, Montréal, Guérin littérature, 1988, 126 p., 12,95$. / Brescia, miracle de la justice amère d’Yves Gosselin, Montréal, Triptyque, 1987, 81 p., 8$. / Connaissance de la mort d’Yves Gosselin, Montréal, Triptyque, 1988, [s.p.], 8$. », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 53,‎ , p. 35–36 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ Robert Yergeau, « Roy, Yvon, Charlebois et Frenette : les multiples contraires de la poésie / André Roy, Action writing, les Herbes rouges, 1985, 110 p. / Josée Yvon, Filles-missiles, les Écrits des Forges, 1986, 72 p. / Jean Charlebois, Tâche de naissance, le Noroît, 1986, 150 p. / Christiane Frenette, Indigo nuit, Leméac, 1986, 60 p. », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 43,‎ , p. 33–34 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ Marie Caron, « Les confessions impudiques / Jean Charlebois, En mille miettes, Outremont, Lanctôt éditeur, 2003, 296 p., 19,95 $. », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 112,‎ , p. 30–30 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ Réginald Martel, « La longue plainte de l'amour », La Presse •,‎ , p. B2.
  12. ↑ François Dumont, « Fantaisance », Le Devoir •,‎ , p. D5.
  13. ↑ Thierry Bissonnette, « Jean Charlebois : l’audace de l’authenticité », Nuit blanche, no 72,‎ , p. 15–18 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ Benny Vigneault, « Littérature québécoise: Une souffrance stérile : La vie mouvementée d'un écrivain névrosé », Le Devoir •,‎ , p. D10 •
  15. ↑ Christian Desmeules, « L'homme qui aimait sa femme », Le Devoir •,‎ , p. e6 •
  16. ↑ Marie Labrecque, « Jean Charlebois : Chambres de femmes », sur Voir.ca (consulté le )
  17. ↑ Suzanne Giguère, « Femme émerveillante », Le Devoir •,‎ , p. f3 •
  18. ↑ a et b « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 61,‎ , p. 55–56 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )

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