Jean-Jacques Karman

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Jean-Jacques Karman, né le à Aubervilliers (Seine), est une personnalité politique française, membre du Parti communiste français depuis 1963 dont il a été exclu deux fois pour opposition politique. Il anime la tendance interne "Gauche communiste". Il est membre du Conseil national du PCF élu sur une liste alternative à celle de la direction.

Biographie

Résistant communiste déporté au camp de concentration de Dachau, dirigeant national du PCF, son père André Karman est lui aussi une personnalité politique d'Aubervilliers, élu maire et conseiller général pendant 27 ans de 1957 à 1984. Jean-Jacques porte le nom de résistant de son père, ouvrier chaudronnier de formation, il a deux fils et trois petits-fils.

Il est conseiller général de Seine-Saint-Denis depuis 1984 (se faisant élire à la mort de son père), vice-président du conseil général, réélu en 2001 alors que le PCF présente un candidat contre lui. Il réalise 31 % au premier tour en présence de 8 candidats de gauche. Cette même année, il présente (pour la deuxième fois, après 1995) une liste contre le maire sortant Jack Ralite, PCF lui aussi, dont il est adjoint au maire depuis 1989. Avec ses camarades de « Faire mieux à gauche », il réalise 26,5 %. Après le changement de maire en 2003, le nouvel édile lui ouvre la porte du bureau municipal, avec une de ses camarades.

Candidat aux législatives en 2002 pour la succession de Muguette Jacquaint dont il est le suppléant et qui ne doit pas se représenter, il se retrouve en concurrence avec l'autre candidat communiste Gilles Poux et le socialiste Daniel Goldberg. Il se maintient contre la sortante finalement revenue et soutenue par le PCF, les Verts et le PS. Il réalise 16 % à Aubervilliers.

À l'automne 2006, il annonce son intention de briguer l'investiture du PCF pour l'élection présidentielle de 2007, pour laquelle il réalise un score proche de 1 %.

Après avoir parrainé Olivier Besancenot en 2002, Jean-Jacques Karman donne son parrainage pour la présidentielle 2007 à Gérard Schivardi[1].

En août 2007, il est signataire d'une pétition exigeant « la remise en liberté immédiate de Marina Petrella et l’arrêt complet de toutes les procédures d’extradition à son encontre » ainsi que « l’arrêt des procédures contre Cesare Battisti et sa remise en liberté ».

Troisième de la liste PC menée par Pascal Beaudet aux municipales d'Aubervilliers, devancée par le PS Jacques Salvator, il devient conseiller municipal d'opposition mais est réélu conseiller général[2]. Dans la dynamique de l'union politique passée entre la section PCF d'Aubervilliers et lui pour ces dernières élections, le groupe Gauche Communiste qu'il dirige intègre l'exécutif de la section PCF.

À l'automne 2008, sa gestion passée aux côtés d'Hervé Bramy à la tête du Conseil général est contestée à la suite de la découverte massive d'emprunts « toxiques » à taux variables (97 % de la dette, dont un tiers de de type swap ou snowball) qui déséquilibrent gravement les budgets suivants du Conseil général, mais il affirme que « si c'était à refaire, nous procéderions de la même manière »[3].

Sources

  1. Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 6 mars 2007
  2. Résultats des élections cantonales
  3. « Je n'ai pas joué avec l'argent du contribuable », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, page I, 28 novembre 2008.

Lien externe