Jane Nérée-Gautier

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Jane Nerée-Gautier
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Bordeaux
Nom dans la langue maternelle
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Nationalité
Activité
Lieu de travail

Jane Nérée-Gautier (née Jeanne Gervaise Nérée à Bordeaux le , où elle est morte le [1]) est une artiste peintre française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après s'être installée à Paris où elle suit les cours de Géo Weiss (qui devient son mari en 1910) à l'Académie de Passy, elle se spécialise très tôt dans le genre de la nature morte. Ses compositions types s'organisent autour d'objets familiers et de fleurs harmonieusement disposés devant des glaces, des moulures, des encadrements, ce qui lui permet de jouer sur le contraste entre la géométrie des arrière-plans et la fantaisie plus désordonnée des premier-plans. Sa production traduit l'atmosphère paisible des intérieurs bourgeois traditionnels. Une peinture grasse, aux tons harmonieux, laisse entrevoir une véritable sensibilité aux matières (porcelaine, verre, cristal, faïence...) qu'une touche aussi habile que délicate sait rendre présentes à l'observateur.

Jane Nérée-Gauthier a également fait des portraits au fusain, dont certains pour la bourgeoisie du quartier de Passy, comme en témoignent les portraits de 1930, d'Yvonne Hilaire et d'Henriette de Verez, deux soeurs qui habitaient quai de Passy dans les années 20 à 40, ainsi que celui d'Yves-Marie Hilaire (3ans, fils d'Yvonne).

Elle exposa très régulièrement au Salon de 1908 à 1939 et reçut une mention honorable en 1925. Elle exposa également au Salon des indépendants de 1920 à 1937, au Salon de l’école française en 1920 et 1921, au Salon d'automne de 1909 à 1937, au Salon d'hiver de 1923 à 1926, ainsi qu’à la galerie Georges Petit en 1924 et 1926 (deux expositions personnelles), et régulièrement au Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs de 1907 à 1937. Dans le numéro 116 de La Pensée française en date du 22 mars 1926, le chroniqueur du Salon des femmes peintres évoque parmi les fleurs qui ont le plus charmé son œil, « celles de Mme Nérée-Gautier, qui sait rendre avec une rare maîtrise la transparence des cristaux et la fragilité soyeuse des pétales que l'on sent prêt à s'effeuiller, tant son pinceau les fait palpiter comme s'ils étaient le souffle même de la brise ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]