Jakob Zwinger

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Jakob Zwinger, médecin et philologue suisse, fils de Theodor Zwinger (dit l'Ancien), est né à Bâle le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Zwinger est baptisé par Pierre de La Ramée. A seize ans, il a terminé ses études académiques. Son père l'envoie Padoue, où, lui-même, il avait étudié la médecine. Il y suit les cours, entre autres, de Jacopo Zabarella, d'Alexandre Piccolomini, de Fabrizio d'Acquapendente. Ses cours terminés, Jakob visite l'Italie et l'Allemagne, s'arrêtant dans toutes les villes où il espère trouver de nouveaux moyens d'instruction, et, après une absence de huit années, revient à Bâle en 1593.

Atteint d'une maladie contagieuse contractée au service des malades, il meurt quelques heures après sa femme, le , à l'âge de 41 ans, laissant trois filles et trois fils, dont l'aîné, Theodor Zwinger, s'est fait un nom comme théologien. Guillaume Arragos (1513–1610), médecin de Toulouse, retiré depuis quelque temps à Bâle pour cause de religion, était mort le de la même année, instituant Jakob Zwinger son héritier universel.

Zwinger « était un homme d'un goût très épuré et d'un grand esprit[1] ».

Œuvres[modifier | modifier le code]

Outre des thèses et des éditions de divers ouvrages de son père, entre autres du Theatrum vitæ humanæ et de la Physiologia medica, on lui doit :

Listes d’œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]