Albert Poelaert

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Faire -part de décès du notaire Albert Poelaert, 21 janvier 1925.
Carte postale d'Albert Poelaert, du 5 février 1883, à Léon Van Dievoet (1838-1908).

Albert Poelaert[1], officier de l'Ordre de Léopold avec étoile d'argent, chevalier de la Légion d'Honneur, commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, né le à Bruxelles, décédé le à Bruxelles[2], et enterré au cimetière de Saint-Gilles, est un homme politique libéral belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert Poelaert fut avocat et notaire; il fut élu conseiller communal de Bruxelles et sénateur de l'arrondissement de Bruxelles dès 1912. Il fut président de la Société royale La Grande Harmonie, et président de l'Institut commercial et colonial de la ville de Bruxelles.

Albert Poelaert avait acquis le château de Rouge-Cloître, détruit en 1961[3]. En 1919, il avait acquis le château Fond'Roy[4] à Uccle.

Il pratiquait également le yachting et était membre du "Royal Yacht Club de Belgique".

Il était domicilié au 32, boulevard Bischoffsheim à Bruxelles[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Il était le neveu de l'architecte Joseph Poelaert et le fils de Constant Poelaert, avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles, né à Bruxelles le , décédé à Auderghem le , et d'Ernestine Marie Henriette Jacobs[6] (1835-1882) qui eurent six enfants.

Albert Poelaert avait épousé à Londres le , Irma Vermeulen, née à Bruxelles le et décédée à Uccle le , divorcée d'Ernest Hanssens[7] (1859-1918), fille d'Adrien Vermeulen, notaire, et de Valérie Anneet. Ils n'eurent pas d'enfants.

Albert Poelaert était le frère de Berthe Poelaert, née à Bruxelles le , qui épousa à Bruxelles le , Charles Janssen, Commandeur de l'Ordre de Léopold avec rayure d'or, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, homme politique belge, né à Tirlemont le et décédé à Bruxelles le .

Références[modifier | modifier le code]

  1. De ses prénoms complets Jacques Eugène Albert Poelaert,
  2. Faire part, décès annoncé par Madame Albert Poelaert, née Irma Vermeulen, Madame Charles Janssen, Monsieur et Madame de Gomrée de Morialmé, Monsieur et Madame Paul Macau, Monsieur et Madame René Poelaert, Monsieur Léon Nissalovitch et ses enfants. (Léon Nissalovitch était veuf d'Aurore Vermeulen, cantatrice connue sous le nom d'Aurore Marcia[1] : Le Figaro, 24 octobre 1912 : « Lundi prochain, à onze heures et demie, en la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Philippe du Roule, et à midi et demi en l'église russe de la rue Daru, sera célébré le mariage de M. Léon Nissalovitch, fils de M. et Mme Alexandre Nissalovitch, avec Mlle Aurore Vermeulen, la brillante artiste de l'Opéra, plus connue sous le nom d'Aurore Marcia, fille de Mme Emile Vermeulen, née d'Hotman de Villiers, qui donnera un lunch à l'issue des cérémonies ». (Généalogie de la famille d'Hotman de Villers, p. 10 : "Irma Hotman, épouse de Vermeulen, fille de Ange Alexandre Marius Hotman et Marie-Geneviève Aurore Brousse de Gersigny.
  3. Après avoir appartenu à Félix Govaert (acte du 28 juin 1911 passé devant le notaire Georges de Ro à Saint-Josse-ten-Noode), le château de Rouge-Cloître fut acquis par Albert Poelaert, puis, en 1927, par le comte de Meeus
  4. Carlo R. Chapelle, Notes pour servir au projet d'une histoire de Fond'Roy, 2015 Lire en ligne.
  5. Canard des Neiges, n°49 février 2014, p. 2 : "Les Carnets de Claude W." : place des Barricades (suite). Deux brefs extraits des carnets de Claude où il évoque d’autres souvenirs de jeunesse de sa place natale et de ses environs immédiats : « "Saint-Nicolas passe chez la Dame". Chaque année à la fête de Saint Nicolas, j'étais invité à me rendre chez Madame Poelaert, au boulevard Bischoffsheim, pour voir si Saint Nicolas n'y avait rien apporté pour moi. Mme Poelaert était la veuve du notaire Poelaert, neveu de l'« Architekt » ; celui-ci avait construit pour sa famille un superbe hôtel juste en face de l'ancien Observatoire. Mon grand-père avait été candidat notaire, et fait un stage chez le notaire Poelaert, d'où ces liens d'amitié. Mme Poelaert était une très vieille dame, tout de noir vêtue, et me recevait avec bonté dans son grand et majestueux salon du premier étage, où j'étais presque paralysé par la peur et par la semi-obscurité. Mais devant la cheminée s'empilaient des jouets, trains, jeux de construction, ... que je pouvais emporter en remerciant bien le Saint (via la cheminée) ! L'hôtel du notaire Poelaert est aujourd'hui démoli, mais sa grandiose façade - de style éclectique bien sûr - a été conservée et encastrée dans celle d'un immeuble moderne. Cet exemple ignoble de façadisme bruxellois (allez le voir du trottoir du square Henri Frick) est presque surréaliste dans sa laideur. Je ne peux passer par là sans avoir mal au cœur, tout en repensant à la gentillesse de Mme Poelaert. C.W. ».
  6. Jos De Belder, De sociale oorsprong van de Brusselse gegoede burgerij van 1914, p. 423 : concerne la famille "Jacobs-Opdenbosch" et "Jacques Poelaert" (sic pour Albert).
  7. Ernest Hanssens, né à Bruxelles le 22 août 1859 et mort en 1918, fils d'Émile Hanssens et d'Élisa Amélie Watteeuw, avait épousé à Bruxelles le 7 juin 1881, Irma Vermeulen (parmi les témoins à ce mariage figurait Jules Bara, ministre de la Justice).

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]