Jacqueline Bonnamour

Fonctions
Directrice; École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud
1985-1990
Michel Coquery (d)
Directrice; École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses
1974-1985
Marguerite Cordier (d)
Présidente; Association des professeurs d'histoire et de géographie
1972-1974
Jean-Marie d'Hoop (d) Jeannine Geoffroy (d)
Naissance	24 mars 1924; 15e arrondissement de Paris
Décès	25 janvier 2020 (à 95 ans); Pouilly-en-Auxois
Nom de naissance	Jacqueline Henriette Clémence Garreau
Nationalité	française
Formation	École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (à partir de 1943); Université de Paris
Activités	Géographe, professeur des universités
A travaillé pour	École normale supérieure de Saint-Cloud (1985-1990); École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (1974-1985); Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne; Université de Rouen-Normandie; Lycée Jules Ferry de Paris
Membre de	Académie d'agriculture de France (1976)
Directeurs de thèse	Jacqueline Beaujeu-Garnier (1965), Georges Chabot
Distinctions	Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur‎; Commandeur des Palmes académiques; Officier de l'ordre national du Mérite; Officier du Mérite agricole

Jacqueline Bonnamour, née Garreau le 24 mars 1924 à Paris 15^e et morte le 25 janvier 2020 à Pouilly-en-Auxois en Côte-d'Or, est une géographe et universitaire française. Elle est professeure à l'université Paris 1, directrice de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses puis de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud.

Biographie

Jacqueline Garreau est élève à l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (1943)^[1]^,^[2] et elle obtient l'agrégation de géographie en 1949^[3]. Elle enseigne dans l'enseignement secondaire, puis en classes préparatoires au lycée Jules Ferry à Paris^[4]. Elle soutient une thèse d'État intitulée Le Morvan, la terre et les hommes : essai de géographie agricole en 1965^[5] et une thèse complémentaire en 1966, intitulée Structures familiales et système de culture, sous la direction de Jacqueline Beaujeu-Garnier. Elle obtient un poste de professeure à l'université de Rouen puis à l'université Paris 1, où elle succède à Aimé Perpillou comme titulaire de la chaire de géographie rurale au sein de l'Institut de géographie^[6].

Elle publie en 1965 sa thèse sous l'intitulé Le Morvan, la Terre et les Hommes. Essai de géographie agricole^[7].

Elle est nommée directrice de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses en 1975, puis elle dirige l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud de 1985 à 1990, années durant lesquelles elle contribue à « instaurer la mixité du concours et de l’École »^[8]. Elle est élue membre correspondant (1976), puis membre titulaire (1995) de l'Académie d'agriculture^[9]. Elle dirige la revue L'Information géographique^[6] et préside l'Association des professeurs d’histoire et de géographie entre 1972 et 1974^[10].

Le Morvan, la terre et les hommes, essai de géographie agricole, Paris, PUF, 1965
(dir.) Étude géographique des exploitations agricoles: réflexion et propositions méthodologiques, Paris: Laboratoire associé de géographie humaine de l’Institut de géographie, Université Paris I - ENS de Fontenay-aux-Roses, 1972
Géographie rurale : méthodes et perspectives, Paris, Masson, 1973
Quelles recherches aujourd'hui pour les campagnes de demain ? aménagement rural et recherche géographique, avec Béatrice Vélard, Fontenay-aux-Roses, Ed. ENS, 1996
Géographie rurale : position et méthode, Masson, 1993 (ISBN 978-2-225-36950-6)^[11]
Du bonheur d'être géographe, Fontenay-aux-Roses, ENS Éditions, 2000 (ISBN 2-902-12675-1)

Chevalier de la Légion d'honneur^[1]
Officier de l'ordre national du Mérite^[1]
Commandeur des Palmes académiques^[1]
Officier du Mérite agricole^[1]
La résidence étudiante Bonnamour du site Descartes de l’ENS de Lyon est nommée en son honneur^[8]

↑ ^{a b c d et e} « Jacqueline Bonnamour », sur academie-agriculture.fr (consulté le 8 mars 2020).
↑ Danielle Roger, « Décès de Jacqueline Bonnamour », sur alumni.ens-lyon.fr, 29 janvier 2020 (consulté le 8 mars 2020)
↑ André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960» », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr, mars 2015 (consulté le 8 mars 2020).
↑ Ghorra-Gobin et al. 2009, p. 9.
↑ Thèse de doctorat d'État, Université de Paris, 1965, notice du Sudoc [1].
↑ ^{a et b} Ghorra-Gobin et al. 2009, p. 10.
↑ [compte rendu] André Meynier, « Jacqueline Bonnamour. Le Morvan, la Terre et les Hommes. Essai de géographie agricole », Norois, vol. 53,‎ janvier-mars 1967, p. 101-102 (lire en ligne, consulté le 8 mars 2020).
↑ ^{a et b} Marie-Claire Robic, « Jacqueline Bonnamour nous a quittés », 29 janvier 2020, sur ens-lyon.fr [lire en ligne]
↑ Nadine Vivier, « Jacqueline Bonnamour », sur cths.fr, màj 7 août 2015 (consulté le 8 mars 2020).
↑ [communiqué] APHG, « Disparition de Jacqueline Bonnamour, ancienne présidente de l’APHG », sur aphg.fr, 30 janvier 2020 (consulté le 8 mars 2020).
↑ [compte rendu] Samuel Arlaud, « Bonnamour (Jacqueline), 1993. — Géographie rurale, position et méthode », Norois, n^o 166,‎ 1995, p. 388 (lire en ligne, consulté le 8 mars 2020).

[mélanges] Violette Rey, Géographies et campagnes. Mélanges Jacqueline Bonnamour, Fontenay-aux-Roses, ENS Fontenay/Saint-Cloud, 1992, 372 p.
[entretien] Cynthia Ghorra-Gobin, Géraldine Djament, Jean-Louis Tissier et Jacqueline Bonnamour, « Du bonheur d'être géographe Jacqueline Bonnamour : une carrière de géographe au cœur des mutations de la seconde moitié du XX^e siècle », L'Information géographique, vol. 73, n^o 1,‎ 2009, p. 9-16 (lire en ligne, consulté le 8 mars 2020).
Marie-Claire Robic, « Bonnamour Jacqueline (1924-2020) », in Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des Femmes, 2013.