Józef Sawa-Caliński

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Józef Sawa-Caliński
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Stepashky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Autres informations
Grade militaire

Józef Sawa-Caliński, né en 1736 à Stepaszky (pl), village situé sur le Boug (et faisant alors partie de la république des Deux Nations, désormais de l'Ukraine), et mort le 7 ou à Varsovie, est l'un des dirigeants actifs de la confédération de Bar, et élu président du « regimentarz », commandant militaire de l'insurrection polonaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hausse-col de Józef Sawa-Caliński
néoclassique palais en ruines de château de Szreńsk, la forteresse de Confédérés de Bar
Zaporogue Officier Cosaque en 1720 - portrait de l'imitation de Józef Sawa-Caliński

Józef Sawa-Caliński, issu d'une famille noble, fils d'un père cosaque et d'une mère bourgeoise polonaise szlachcianki, grandit dans le nord de la voïvodie de Mazovie (Pologne). À la naissance de la confédération de Bar, Sawa-Caliński, toujours attaché à son parti, combat à rendre libre ses citoyens dont il espère les rendre égaux. Il crée une coalition composée de nobles et de paysans, forte de 2 000 personnes.

L'incursion de Sawa en Lituanie, pour acheter des armes, à la tête de deux mille hommes, ne fut pas un succès. Entré avec ses troupes dans le palatinat de Brzesc, il lève les contributions, et enlève 50 000 ducats destinés à Varsovie et soutient deux batailles avant d'être arrêté dans sa marche téméraire. Branecki qui le repousse engage pour la première fois un combat entre polonais durant cette insurrection. Branecki est destitué par Michał Kazimierz Ogiński pour avoir engagé cette bataille fraternelle[1].

Le , à la bataille de Szreńsk, après un combat qui dura de six heures du matin jusqu'au coucher du soleil, ses troupes encerclées par les Russes commandés par le général Suwarroff, Józef Sawa-Caliński eut une jambe arrachée par un boulet[2]. Grièvement blessé et capturé par les Russes alors qu'il se cachait dans une masure, il est transporté à Przasnysz, puis à Varsovie, où il décèdera des suites d'une transfusion de sang, mais certaines sources indiquent que Józef Sawa-Caliński est mort à Przasnysz (Pologne)[3].

Selon l'historien polonais Jędrzej Kitowicz (en), Józef Sawa-Caliński aurait été enterré sans rite religieux. En remplacement de Sawa-Caliński, Józef Czachorowski (pl) est élu en mai 1771, président du « regimentarz », commandant militaire de l'insurrection polonaise, mais sera incapable de motiver et renouveler ses troupes. Le célèbre poète romantique polonais Juliusz Słowacki a immortalisé la vie de Józef Sawa-Caliński dans ses poèmes : Beniowski, Sen srebrny Salomei et Henryk Rzewuski dans un roman : Pamiątki Soplicy.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tableau de la Pologne ancienne et moderne Par Conrad Malte-Brun - Publié en 1830
  • Histoire de Pologne: depuis son origine jusqu'en 1831 : Par Charles-Frédéric-Alfred Fayot - Publié par A. Belin, 1832

Références[modifier | modifier le code]

  1. Révolutions de Pologne. Livre 14 page 415 : Par Claude Carloman de Rulhière, Józef Krystyan Ostrowski, Pierre Claude François Daunou - Publié par F. Didot frères, fils et cie., 1862
  2. Révolutions de Pologne : Par Claude Carloman de Rulhière, Józef Krystyan Ostrowski, Pierre Claude François Daunou - Publié par F. Didot frères, fils et cie., 1862
  3. Histoire populaire de Pologne : Par Adam Mickiewicz - Publié par J. Hetzel, 1867

Sources[modifier | modifier le code]