I Called Him Morgan

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I Called Him Morgan

Réalisation Kasper Collin
Pays de production Drapeau de la Suède Suède Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Documentaire
Durée 91 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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I Called Him Morgan est un documentaire suédo-américain de 2016, écrit et réalisé par Kasper Collin, sur la vie du trompettiste jazz Lee Morgan, décédé assassiné par sa femme à l'âge de 33 ans.

Sortie[modifier | modifier le code]

Il a été présenté pour la première fois hors compétition à la Mostra de Venise 2016, après avoir été présenté au MeetMarket 2012 au Doc/Fest[1]. Après le festival de Venise, il a été projeté au Festival du film de Telluride[2], au Festival international du film de Toronto[3],[4],[5],[6],[7], au Festival du film de New York[8],[9],[10] et au Festival du film de Londres.

Réception et critiques[modifier | modifier le code]

Après le festival de Toronto, Vox.com a qualifié le film d'« Imminent lauréat à l'Oscar récompensant le meilleur long métrage documentaire ».

Le New Yorker a qualifié ce documentaire, aux côtés de Moonlight et de The Hedonists, de coup d'éclat[11].

I Called Him Morgan a eu sa première en salle aux États-Unis le . La première en Suède a eu lieu le , au Canada le et au Royaume-Uni le . Dans sa critique du New York Times, AO Scott a décrit le film comme un « drame humain délicat sur l'amour, l'ambition et la gloire de la musique[12] ». Kenneth Turan, critique du Los Angeles Times, a déclaré qu'« en tant que pépite d'époque retrouvée et illuminée, I Called Him Morgan a peu de concurrents[13] ». Dans le Wall Street Journal, le critique de cinéma Joe Morgenstern a écrit dans ses colonnes que « Les musiciens paraphrasent parfois Debussy, ou l'un et l'autre, en disant que la musique est le silence entre les notes. I Called Him Morgan a tout ce qu'il faut : les notes et le silence, plus la musique de la langue parlée, le tout présenté dans des tons pleins de tristesse et de recueillement[14] ».

Le , Metacritic a annoncé que le film était le mieux noté du premier semestre 2017[15]. À partir du , I Called Him Morgan figurait au troisième rang des films les mieux notés de l'année.

Le site d'évaluation de films Rotten Tomatoes attribue au film une note de 95% et une mention « Certifié frais », fondée sur un total de 44 critiques, le décrivant comme « un hommage séduisant à la passion jazz de son sujet ainsi qu'un regard profond sur une relation condamnée par le destin ».

La liste des meilleurs documentaires de 2017 du magazine Esquire a placé I Called Him Morgan en son sommet[16]. Le film figurait également parmi les meilleurs classements de la mi-année dans le Los Angeles Times, The Playlist, Thrillist et Paste Magazine.

I Called Him Morgan inclut les témoignages et interventions de Wayne Shorter, Jymie Merritt, Billy Harper, Judith Johnson, Bennie Maupin, Larry Ridley, Paul West, Larry Thomas Reni, Al Harrison, Charli Persip et Albert "Tootie" Heath.

Le , la première du film sur Netflix a eu lieu dans le monde entier, sauf au Royaume-Uni et en Suède. La première britannique n'a eu lieu que le .

I Called Him Morgan est le deuxième long métrage documentaire du réalisateur Kasper Collin, dont le premier est My Name is Albert Ayler[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) Guy Lodge et Guy Lodge, « Film Review: ‘I Called Him Morgan’ », sur Variety, (consulté le )
  2. ↑ (en-US) Joe Morgenstern, « Telluride: Good Movies, Welcome Back », sur WSJ (consulté le )
  3. ↑ (en-GB) Jordan Hoffman, « I Called Him Morgan review – jazz star's story comes in from the cold », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Jazz Doc ‘I Called Him Morgan’ Is A Lively, Moving Portrait Of Music, Love, & Murder [TIFF Review] », sur theplaylist.net (consulté le )
  5. ↑ « The 15 Best Films Of The 2016 Toronto International Film Festival », sur theplaylist.net (consulté le )
  6. ↑ (en-US) Brown, « Black Films and Artists Triumph at 2016 Toronto International Film Festival », Huffington Post, (consulté le )
  7. ↑ « 'Moonlight' Is One of the Best Films at TIFF 2016 », Time (consulté le )
  8. ↑ (en-US) Howard Feinstein, « Studio 54: The New York Film Festival, Part I », sur Filmmaker Magazine (consulté le )
  9. ↑ (en-US) Stuart Klawans, « Four Standouts From the New York Film Festival », The Nation,‎ (ISSN 0027-8378, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ Emily Todd VanDerWerff, « 15 fall movies you need to see: from La La Land to Moonlight to The Handmaiden », sur Vox, (consulté le )
  11. ↑ « New York Film Festival’s Breakout Films », The New Yorker (consulté le )
  12. ↑ (en-US) A. O. Scott, « Review: ‘I Called Him Morgan,’ a Jazz Tale of Talent and Tragedy », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ (en-US) « Review: The jazz tragedy of Lee Morgan, exquisitely rendered », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  14. ↑ (en-US) Joe Morgenstern, « ‘I Called Him Morgan’ Review: A Hard Bop Life—and Death », sur WSJ (consulté le )
  15. ↑ Jason Dietz et Metacritic Features EditorKeith Kimbell, « The 25 Best Movies of 2017 So Far », sur Metacritic (consulté le )
  16. ↑ The Best Documentaries of 2017, Esquire
  17. ↑ « My Name Is Albert Ayler - the jazz documentary », www.mynameisalbertayler.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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