Hypogée du Champtier des Bureaux

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Hypogée du Champtier des Bureaux
Image illustrative de l’article Hypogée du Champtier des Bureaux
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Hypogée du Bassin de la Fontaine Saint-Léger
Type hypogée
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1975)
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 34″ nord, 2° 23′ 28″ est
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Commune Buno-Bonnevaux
Géolocalisation sur la carte : Essonne
(Voir situation sur carte : Essonne)
Hypogée du Champtier des Bureaux
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Hypogée du Champtier des Bureaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Hypogée du Champtier des Bureaux

L'Hypogée du Champtier des Bureaux est une tombe néolithique située à Buno-Bonnevaux dans le département français de l'Essonne.

Historique[modifier | modifier le code]

L'hypogée a été découverte en 1954[1]. L'édifice fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1975[2].

Description[modifier | modifier le code]

Elle a été creusée sous une dalle de grès. La chambre ovalaire mesure 3,10 m de longueur sur 1,50 m de largeur en moyenne, pour une hauteur comprise entre 0,95 m à l'entrée et 1,10 m vers le fond. Les côtés intérieurs sont tapissés de murets en pierres sèches (calcaire). L'entrée était fermée par une unique dalle en grès (0,75 m de hauteur sur 0,90 m de largeur)[1], désormais disparue.

Fouille archéologique[modifier | modifier le code]

La tombe a été fouillée entre 1954 et 1956 par R. Hardouin. Elle renfermait les dépouilles en désordre d'une vingtaine d'individus[1]. Certains ossements manquants ou faiblement présents (petits os), et le très faible nombre de connexions anatomiques et de dents retrouvés très faible pourraient indiquer selon J-G Pariat et A. Senée, qu'il s'agirait d'une chambre funéraire secondaire utilisée après vidange d'une première structure funéraire. Quelques éclats de silex non caractéristiques constituaient le seul mobilier funéraire retrouvé[3].

Gérard Bailloud associe cette tombe à la Culture Seine-Oise-Marne. La datation au C14 correspond à une période comprise entre 2 613 et 2 202 av. J.-C.[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Peek 1975
  2. « Sépulture collective néolithique », notice no PA00087848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Bénard 2012

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • John Peek, Inventaire des mégalithes de France, vol. 4 : Région parisienne, Paris, CNRS, , 408 p. (ISBN 2-222-01772-6), p. 52. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Bénard, Les mégalithes de l'Essonne, t. XXI, Paris, Société historique et archéologique de l'Essonne et du Hurepoix, , 120 p. (ISSN 1157-0261), p. 30–31. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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