Gyn&co
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Gyn&co est un blog participatif français d'entraide entre patientes majoritairement, recensant notamment des soignants plutôt féministes et respectueux de leur patientèle.
Genèse[modifier | modifier le code]
Le blog est créé en juillet 2014 par un collectif en réponse aux cas de violences gynécologiques subies par les femmes incluant l'infantilisation des patientes, la grossophobie ou encore la violence verbale[1],[2],[3],[4]. Le site a pour objectif de permettre aux femmes et aux minorités de genre de bénéficier de gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes bienveillants et « plutôt féministes »[1],[2]. Le collectif dénonce les « soignants et soignantes qui ont des pratiques sexistes, lesbophobes, transphobes, putophobes, racistes, classistes, etc.» et les violences gynécologiques et obstétricales en France[1].
Fonctionnement[modifier | modifier le code]
Le site se veut par et pour les patient-e-s et invite les internautes à remplir un questionnaire pour conseiller des professionnels de santé[1]. En 2017, le site compte 484 fiches de médecins et 6000 utilisatrices et utilisateurs par mois[1].
La recherche permet des filtrer les résultats de soignants, par exemple par langue, tarifs, LGBT-friendly ou ne jugeant pas la pilosité[2]. Le site permet également de choisir des professionnels qui pratiquent l'examen « à l'anglaise » où la patiente est installée sur le côté[4] ou qui posent des DIU à des nullipares[5].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Catherine Mallaval, « Gyn&Co, à chaque genre suffit sa peine », sur Libération, (consulté le )
- Sabrine Mimouni, « Gynécologue, sage-femme : quel professionnel choisir pour ma santé sexuelle ? », sur Cosmopolitan.fr, (consulté le )
- Oihana Gabriel, « Un blog pour trouver un gynéco bienveillant », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- « 3 conseils pour bien choisir son ou sa gynécologue », sur www.rtl.fr (consulté le )
- Pauline Verduzier, « Ces gynécos archaïques qui font souffrir leurs patientes », sur Madame Figaro, (consulté le )
