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Guglielmo Oberdan

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Guglielmo Oberdan
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 24 ans)
TriesteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Plaque commémorative

Guglielmo Oberdan (Wilhelm Oberdank), 1858-1882, est un nationaliste italien et irrédentiste.

Né le , après avoir passé sa jeunesse à Trieste, il se distingua par ses études et s'inscrit à l'école polytechnique de Vienne en 1877.

L'année suivante, il interrompit ses études à la suite de l'appel sous les drapeaux de l'Autriche qui avait décidé d'occuper militairement la Bosnie-Herzégovine. Pour éviter l'incorporation, il déserta et, aidé d'organisations patriotiques italiennes, il s'expatria en rejoignant Rome où il put s'inscrire à l'Université pour terminer ses études d'ingénieur. L'État italien lui enleva les bourses d'étude pour raison politique car ses opinions étaient contraires à la Triple-Alliance mise en place entre l'Italie et les puissances centrales à cette époque.

En 1882, à la suite de la mort de Garibaldi, les espoirs des nationalistes sud-tyroliens poussèrent Oberdan à organiser un attentat contre l'Empereur François-Joseph en visite à Trieste, avec l'aide d'autres irrédentistes. L'empereur échappa à l'attentat, dans lequel cependant furent tuées deux personnes.

Il fut arrêté à Ronchi (aujourd'hui Ronchi dei Legionari), à la suite de la dénonciation de certains infiltrés. Condamné à mort par la justice autrichienne, qui le considérait un déserteur et un régicide, il fut pendu le .

Plaque commémorative sur la façade du théâtre communal Piccinni à Bari.

Considéré comme un martyr de la cause irrédentiste, des places et des rues lui ont été dédiées dans presque toutes les villes italiennes, un lycée scientifique de Trieste et la place du conseil régional du Frioul, où se trouvait la caserne dans laquelle il fut pendu. Son buste réalisé par le sculpteur Ugo Cipriani orne la piazza Oberdan à Florence.

Cinéma

Bibliographie

  • Gilles Pécout, Naissance de l'Italie contemporaine, 1770-1922, Paris, Armand Colin, 2004, p. 263-264.

Liens externes