Giv'on HaHadasha

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Giv'on HaHadasha
Géographie
Pays
District
Conseil régional
Superficie
0,76 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
755 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
1 021 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
1 343,4 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Colonie israélienne, localité communautaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Origine du nom
Fondation
Carte

Giv'on HaHadashah (en hébreu : גִּבְעוֹן הַחֲדָשָׁה, littéralement : « Gibeon-la-Nouvelle » ; en arabe : غيفون هاهاداشا) est une colonie israélienne de Cisjordanie, située à une dizaine de kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Jérusalem. Se trouvant non loin du quartier hiérosolymitain de Ramot (en), elle est accolée à la colonie de Giv'at Ze'ev et est rattachée au conseil régional de Mateh Binyamin. Giv'on HaHadashah compte 1 151 habitants en 2015[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La colonie est nommée d'après la ville biblique de Gibeon (Giv'on en hébreu), qui se trouvait à proximité[2]. Cette dernière est mentionnée dans les versets 10 et 12 du chapitre 10 du livre de Josué.

Histoire[modifier | modifier le code]

La colonie est fondée en 1895 par des Juifs yéménites, mais ceux-ci quittent les lieux au bout de plusieurs années. Le village est recolonisé en 1924, mais ses habitants sont contraints de fuir durant les émeutes de 1929. En 1977, la localité est colonisée une troisième fois par des membres du mouvement Goush Emounim. Elle accueille alors beaucoup de Juifs en provenance d'Union soviétique ainsi que de nombreux Sabras.

Religion[modifier | modifier le code]

Bien que la plupart des habitants de Giv'on HaHadashah soient laïcs, la colonie abrite également quelques familles juives orthodoxes.

Situation juridique[modifier | modifier le code]

La communauté internationale dans son ensemble considère les colonies israéliennes de Cisjordanie illégales au regard du droit international, mais le gouvernement israélien conteste ce point de vue[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] (en) « List of localities, in Alphabetical order », Bureau des statistiques d'Israël (consulté le ).
  2. (he) Hanna Bitan, תש״ח־תשנ״ח (8491־8991) : חמישים שנות התיישבות : אטלס שמות היישובים והמקומות בישראל, Jérusalem, Karta,‎ , 102 p. (ISBN 965-220-423-4), p. 15.
  3. (en) « The Geneva Convention », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).