Gare de Cazoulès
| Cazoulès | |
 La gare et son bâtiment voyageurs, vers 1900. | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | France |
| Commune | Cazoulès |
| Coordonnées géographiques | 44° 52′ 44″ nord, 1° 25′ 51″ est |
| Gestion et exploitation | |
| Propriétaire | SNCF |
| Services | fermée |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | Les Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon Siorac-en-Périgord à Cazoulès |
| Voies | 3 |
| Quais | 1 central |
| Altitude | 101 m |
| Historique | |
| Mise en service | 30 août 1884 |
| Fermeture | fin années 1980 |
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|
La gare de Cazoulès est une gare ferroviaire française des lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Siorac-en-Périgord à Cazoulès, située sur le territoire de la commune de Cazoulès, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est mise en service en 1884 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et fermée à la fin des années 1980 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]
Établie à 101 mètres d'altitude, la gare de Cazoulès est située au point kilométrique (PK) 541,792 de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre les gares ouvertes de Souillac et de Gourdon. Trois gares fermées, La Chapelle-de-Mareuil, Lamothe-Fénelon et Anglars-Nozac, s'intercalent entre Cazoulès et Gourdon.
C'était une gare de bifurcation, aboutissement de la Ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès, partiellement déclassée.
Histoire[modifier | modifier le code]
La station de Cazoulès est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Souillac (Cazoulès) à Sarlat de sa ligne de Saint-Denis au Buisson avec embranchement sur Gourdon[1]. Les bâtiments de la station sont achevés depuis le mois de juillet et les travaux entre Cazoulès et Souillac, communs avec la ligne de Montauban à Brive, sont en chantier[2].
Cazoulès a été choisie comme gare de bifurcation, de préférence à Souillac, du fait qu'elle se situe dans une plaine proche de la Dordogne ce qui va faciliter l'établissement des installations dues à cette fonction, tandis qu'à Souillac la gare est sur une hauteur et l'ajout d'installations aurait un coût nettement plus important[3]. Elle devient une gare de bifurcation lors de l'ouverture de la section de Cazoulès à Souillac le et de Cazoulès au pont de Mareuil en 1891[4].
En 1889, la recette de la gare de la compagnie du PO est de 62 889 francs[5].
En 1899, le poste d'enclenchement est complété par de nouvelles installations[6].
En 1905, la gare qui a perdu sa fonction de gare terminus, qu'elle avait jusqu'en 1889, a des recettes en nettes baisses par rapport à cette même année 1889 avec 11 263 francs[7].
En 1943, divers travaux sont effectués et les voies de garage sont allongées[8].
Après la fermeture de la section de Sarlat à Cazoulès, sur la ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès, la gare est « fermée à la fin des années 1980 »[9]
Service des voyageurs[modifier | modifier le code]
Gare fermée au service des voyageurs.
Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]
L'ancien bâtiment voyageurs de la gare est toujours présent en 2021, ainsi que l'ancienne halle à marchandises.
Galerie[modifier | modifier le code]
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L'ancien bâtiment voyageurs. -
Idem. -
L'ancienne halle à marchandises.
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Notes et références[modifier | modifier le code]
- Site gallica.bnf.fr : « Chemin de fer de Saint Denis au Buisson avec embranchement sur Gourdon », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1885/04, pp. 67-68 (consulté le 20 avril 2014)
- Site gallica.bnf.fr : « Ligne de Montauban à Brive », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1884/08, p. 39 (consulté le 20 avril 2014)
- Site gallica.bnf.fr : « Ligne de Brive à Toulouse et du Buisson à Saint-Denis, installation à Cazoulès de la bifurcation », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1885/04, p. 86(consulté le 20 avril 2014)
- Site gallica.bnf.fr : « Ligne de Montauban à Brive », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1890/08, p. 36 (consulté le 20 avril 2014)
- Site gallica.bnf.fr « Chemins de fer d'Orléans : recettes effectuées en 1889 par les gares du réseau d'Orléans situées dans le département de la Dordogne », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1890/08, p. 27 (consulté le 20 avril 2014).
- Site gallica.bnf.fr : « Travaux terminés », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1899/08, p. 43 (consulté le 20 avril 2014)
- Site gallica.bnf.fr : « Recettes effectuées, en 1905, au départ des gares et stations du réseau d'Orléans situées dans le département de la Dordogne », dans Rapports et délibérations - Dordogne, Conseil général, 1906/08, p. 47 (consulté le 20 avril 2014)
- Site ahicf.com Centre d'archives historiques de la SNCF, tome 1, pp. 99 et 160 (consulté le 20 avril 2014)
- Site Massif Central ferroviaire : Gare Cazoulès (consulté le 20 avril 2014).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste de gares en France
- Liste des gares d'Aquitaine
- Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon
- Schéma de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon
- Ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès
- Schéma de la ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès
