Gare de Bascoup

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Bascoup
Image illustrative de l’article Gare de Bascoup
Ancien bâtiment des recettes
Localisation
Pays Belgique
Commune Chapelle-lez-Herlaimont
Section Morlanwelz-Mariemont
Caractéristiques
Ligne(s) 113, de Manage à Piéton
183, de La Louvière à Bascoup
254, de Bascoup à Trazegnies
Voies 15
Quais 0 (anc. 2)
Historique
Mise en service
Fermeture

La gare de Bascoup (anciennement Bascoup-Chapelle) est une gare ferroviaire belge, fermée, des lignes 113, de Manage à Piéton, 183, de La Louvière à Bascoup et 254, de Bascoup à Trazegnies située à Bascoup, dans la commune de Chapelle-lez-Herlaimont, en Région wallonne dans la province de Hainaut.

La première gare de Bascoup est mise en service en 1848 par la compagnie du Mons-Manage, suivie en 1867 par une seconde gare en 1865, autour de laquelle la SNCB, puis Infrabel, exploite un atelier de fabrication et réparation d'appareils de voie. C'est aujourd'hui le seul raccordé de cette ligne, la section Bascoup-Manage et les trains de voyageurs ayant disparu depuis 1984.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Bascoup est située au point kilométrique (PK) 6,1 de la ligne 113, de Piéton à Manage, fermée au nord de Bascoup entre les haltes fermées de Beauregard et Chapelle-lez-Herlaimont. Elle constituait était également située au PK 8,0 de la ligne 183 de La Louvière à Bascoup, démantelée de 1874 à 1968, et de la ligne 254 de Bascoup à Trazegnies, également fermée.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première station de Bascoup est mise en service, le [1] par la Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions sur la ligne de La Louvière-Centre à Bascoup, surnommée « chemin de fer des Anglais » ou « chemin de fer de l'Olive », un chemin de fer à vocation minière et industrielle. Après la cession de la compagnie du Mons-Manage aux Chemins de fer du Nord, l’État belge obtient de récupérer les lignes Mons - La Louvière - Manage ainsi que celle vers Bascoup, et construit en 1860 un bâtiment de gare de style État belge. Ce dernier a échappé à la démolition et a été reconstruit en 2018 pour accueillir le centre médical le Solis.

La Compagnie du chemin de fer de Manage à Piéton et de ses extensions crée en 1865 la ligne de Manage à Piéton, ainsi que la nouvelle gare de Bascoup-Chapelle[2]. Elle confie l'exploitation de son réseau à la Société anonyme des chemins de fer belges de la jonction de l'Est qui exploite déjà la ligne de Wavre à Manage (future ligne 141). L’État raccordera dans la foulée la ligne des Anglais à cette nouvelle gare et renommera l'ancien terminus Bascoup-État.

L’État belge rachètera la Compagnie du Manage-Piéton en 1870.

Le de la même année, la ligne 254, de Bascoup à Trazegnies, desservant les puits 5, 6 et 7 des Charbonnages de Mariemont-Bascoup est mise en service[Par qui ?]. Cette ligne a disparu après l'arrêt de l'extraction minière[Quand ?].

La ligne 183, sinueuse et inadaptée, perd ses trains de voyageurs et ses sections à double voie dès 1871 et sera démantelée par étapes dès les années 1880. La section entre Bascoup et la gare de l’Étoile restera ouverte comme ligne industrielle jusqu'en 1968.

L’État ajoute plusieurs haltes à la ligne 113 - à l'origine, elle ne comportait que la gare de Bascoup entre Manage et Piéton - et finira par construire un grand atelier destiné à l'entretien de la voie et à la fabrication de pièces et appareils de voie. Désormais propriété d'Infrabel, il est toujours en activité en 2021 et fabrique des aiguillages lesquels sont acheminés en une seule pièce sur des wagons spéciaux, empruntant la ligne 113 entre Bascoup et Piéton.

Le reste de la ligne 113 a été fermé et démonté pour 1988. Quatre ans auparavant, la SNCB fermait les gares de la ligne aux voyageurs[1].

Le bâtiment de la gare avait déjà disparu au début des années 1980[3]. Correspondant à une version légèrement plus moderne des gares standard des Chemins de fer de l'État belge, il était assez proche de celui de la gare de Floreffe. La façade est en brique apparente mais il n'y a pas de petites lucarnes en toiture, seulement un pignon transversal, avec des rampants au lieu des gradins à la flamande et des arcs en anse de panier au-dessus de chaque porte et fenêtre. Une baie à arc en plein cintre éclaire chaque pignon et une partie de la façade était recouverte d'enduit[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (nl) Jan Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir et Marijke Moortgat-Schenkel, « Bascoup (II) », sur spoorweggeschiedenis.be, (version du sur Internet Archive).
  2. (nl) Jan Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir et Marijke Moortgat-Schenkel, « Bascoup (I) », sur spoorweggeschiedenis.be, (version du sur Internet Archive).
  3. Ronald Mardaga, « Autorail 4501 en gare de Bascoup », sur Archives en ligne du musée Train World, (consulté le ).
  4. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Bascoup. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]