Frédéric Aribit

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Frédéric Aribit
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Frédéric Aribit, né le à Bayonne, est un écrivain français. Auteur de romans, d’essais, et de nombreux articles critiques et théoriques sur la littérature en général, et sur le surréalisme en particulier.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de Lettres modernes à l’Université de Jussieu-Paris 7, Frédéric Aribit consacre ses travaux de recherche au mouvement d’André Breton, et notamment à Annie Le Brun. Sa thèse, soutenue en 2006 à l’Université de Pau et des pays de l'Adour sous la direction de Jean-Yves Pouilloux, est un « Essai d’une confrontation interprétative entre André Breton et Georges Bataille, des romans familiaux jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ». Il est membre du jury du Prix Rive Gauche. Il enseigne les Lettres à l’Ecole Jeannine Manuel, à Paris.

Essais[modifier | modifier le code]

Outre des entretiens[1] et de nombreux articles théoriques et critiques, il consacre au mouvement d’André Breton deux essais importants.

Le premier, André Breton, Georges Bataille : le vif du sujet (L’écarlate, L’harmattan, 2012) reprend la question des rapports du fondateur du surréalisme avec Georges Bataille[2].

Le second, Comprendre Breton (Max Milo, 2015), propose de découvrir ou de redécouvrir, entre coup d’état poétique, manifestes et expérimentations artistiques, André Breton, le fondateur du mouvement.

En juin 2016, il participe également à la soirée hommage à André Breton organisée par la SGDL pour célébrer le cinquantenaire de sa disparition[3]. Aux côtés de Hervé Le Tellier, Clémentine Mélois, Philippe Forest ou Serge Joncour, il propose une lecture de la photo centrale de son célèbre « Mur » aujourd’hui installé à l’identique au Centre Pompidou, photo représentant Elisa, et donne, grâce aux indications de l’archéologue Christophe Kunicki, le premier déchiffrement des deux panneaux égyptiens placés par Breton de part et d’autre du portrait[4]. Ce texte, intitulé « Elisa l asilE », est ensuite publié dans le volume collectif « J’ai cessé de me désirer ailleurs » - Pour saluer André Breton (La passe du vent, 2016).

Romans[modifier | modifier le code]

Trois langues dans ma bouche (Belfond, 2015)[5], son premier roman, raconte l’histoire d’un homme qui part à la recherche de sa propre langue, langue maternelle oubliée, le basque[6].

La même année, il participe au recueil collectif intitulé Leurs contes de Perrault, aux côtés de Gérard Mordillat, Alexis Brocas, Nathalie Azoulai, Cécile Coulon, Fabienne Jacob, Hervé Le Tellier, Leïla Slimani, Emmanuelle Pagano, Manuel Candré et Christine Montalbetti. Il y propose la réécriture du conte « Les Fées »[7].

Son deuxième roman, Le mal des ardents (Belfond, 2017)[8], s'inspire des ravages de l'ergot de seigle dont il fait l'allégorie de la condition d'artiste[9].

Dans Et vous m’avez parlé de Garry Davis (Anne Carrière, 2020)[10], son troisième roman, il brosse le portrait de Garry Davis, fondateur du Mouvement des Citoyens du Monde, le temps d'une conversation d'une nuit sur une plage de Guéthary[11].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Et vous m’avez parlé de Garry Davis, roman, Anne Carrière, Paris, 2020.
  • Le mal des ardents, roman, Belfond, 2017.
  • Trois langues dans ma bouche, roman, Belfond, 2015.

Essais[modifier | modifier le code]

  • Comprendre Breton, essai graphique, avec Eva Niollet, Éditions Max Milo, 2015.
  • André Breton, Georges Bataille, le vif du sujet, L’écarlate, L’Harmattan, 2012.

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Sisyphe, station Anvers, postface à Pas de langue de bois !, Stéphanie Pahud et Pascal Singy, Lausanne, éditions Favre, 2023.
  • Ele Ekarleak – Les Porteurs de paroles, avec Itxaro Borda, illustrations Yvan Dheygers, Euskal Babel, Bayonne, 2021.
  • Silex, in En avant la chronique !, Philippe Chauché, Editions Louise Bottu, 2020.
  • L’Air de rien, préface à Alain Souchon, la vie en vrai, Thomas Chaline, biographie, City éditions, 2017.
  • Elisa l asilE, in J’ai cessé de me désirer ailleurs, Pour saluer André Breton, Éditions la passe du vent, Vénissieux, 2016 (texte de la conférence prononcée le 9 juin 2016 lors de la soirée-hommage à André Breton, « Tentative de restitution à l’aune du mur », organisée par la SGDL).
  • Les Fées, in Leurs Contes de Perrault, collectif, collection Remake, Belfond, 2015.
  • L'appétit et l'affection, in « Éveils » : études en l’honneur de Jean-Yves Pouilloux, Valérie Fasseur, Olivier Guerrier, Laurent Jenny et André Tournon (dir.), Paris, Classiques Garnier, 2010.
  • La Dernière nouvelle ; « Urbi et Orbi », Prix de la nouvelle de l’Œil Sauvage, Éditions de l’Œil Sauvage, Bayonne, 2000.
  • Noctambulation, La Ville dans tous ses états, Prix des Gouverneurs (Prix de la nouvelle de la ville de Bayonne), Éditions Izpegi, 1997.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir par exemple Christian Prigent, entretien avec Frédéric Aribit, « De la vie moderne »,
  2. Véronique Fourcade, « Sacrés surréalistes », Sud-Ouest,‎
  3. « Hommage de la SGDL à André Breton »
  4. « Panneau de velours avec ornements égyptiens »
  5. Florence Bouchy, « Une enfance basque », Le Monde des Livres,‎
  6. Frédéric Beigbeder, « Un roman basque », Le Figaro magazine,‎ 30-31 janvier 2015
  7. Philippe Chauché, « Leurs contes de Perrault », La cause littéraire,‎ (lire en ligne)
  8. Léon-Marc Lévy, « Le mal des ardents », La cause littéraire,‎ (lire en ligne)
  9. Anthony Dufraisse, « Pain maudit », Le matricule des anges,‎
  10. Stéphanie Dupays, « Et vous m'avez parlé de Garry Davis », Le Monde des Livres,‎ (lire en ligne)
  11. Christian Laborde, « Percolateur », La Nouvelle République des Pyrénées,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]