François-Guillaume Clairain des Lauriers

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François-Guillaume Clairain des Lauriers
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
RochefortVoir et modifier les données sur Wikidata
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François-Guillaume Clairain des Lauriers, ou François-Guillaume Clairain Deslauriers, est un ingénieur-constructeur de la Marine, né à Rochefort le , mort dans la même ville le (à 58 ans).

Biographie[modifier | modifier le code]

Ingénieurs de Marine sur un chantier naval au milieu du XVIIIe siècle. Dessin de Nicolas Ozanne.

Il est le fils de François Guillaume Clairain des Lauriers, conseiller au Conseil supérieur de la Louisiane, chirurgien-major des troupes royales à la Louisiane et à Saint-Domingue, et de Marie-Élisabeth Morineau[1].

Il a été élève-constructeur de la Marine à Rochefort à partir du , puis il a étudié les mathématiques à Paris sur l’ordre du comte de Maurepas de la fin de 1740 à la fin de 1741.

Il est nommé à Brest au début de 1742, sous-constructeur de la Marine, le , constructeur de la Marine le . Il revient à Rochefort en 1749, ingénieur constructeur en chef de la Marine des vaisseaux du roi, le .

Il a effectué en 1748 sur le vaisseau L’Intrépide des expériences destinées au calcul du métacentre de ce navire.

Il a été nommé membre ordinaire de l'Académie de Marine le .

Il est anobli le après le lancement réussi du Ville de Paris, et a été reçu chevalier de l’ordre de Saint-Michel le .

Principaux bâtiments de guerre construits par lui ou suivant ses plans[modifier | modifier le code]

Le lancement du Duc de Bourgogne en 1751, grand deux-ponts conçu par Clairain des Lauriers.
  • corvette de 14 canons la Valeur (1777-1778),
  • corvette de 20 canons la Badine (1780),
  • frégate de 32 canons la Renommée (1744-1745),
  • frégate de 32 canons l’Oiseau (1767-1769),
  • vaisseau de 64 canons le Protée (1746-1750),
  • vaisseau de 64 canons l’Hercule (1747-1750),
  • vaisseau de 64 canons le Capricieux (1752-1754),
  • vaisseau de 74 canons le Glorieux (1753-1756),
  • vaisseau de 74 canons l’Hercule (1778-1779),
  • vaisseau de 74 canons le Pluton (1778-1779),
  • vaisseau de 74 canons l’Argonaute (1779-1781),
  • vaisseau de 74 canons le Brave (1779-1781),
  • vaisseau de 80 canons le Duc de Bourgogne (1748-1752),
  • vaisseau de 90 canons la Ville de Paris (1757-1764),
  • vaisseau de 110 canons l’Invincible (1779-1780).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir : Notice Cths.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Vergé-Franceschi, La Marine française au XVIIIe siècle : guerres, administration, exploration, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire », , 451 p. (ISBN 2-7181-9503-7)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
  • Patrick Villiers, Jean-Pierre Duteil et Robert Muchembled (dir.), L'Europe, la mer et les colonies : XVIIe – XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Carré histoire », , 255 p. (ISBN 2-01-145196-5)
  • Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7181-9515-0, BNF 36697883)
  • Louis de Grandmaison, Documents concernant divers artistes membres de l'ordre de Saint-Michel, p. 470-471, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, Ministère de l'instruction publique, 1900, 24e session (lire en ligne)
  • Louis de Grandmaison, Essai d'armorial des artistes français. Lettres de noblesse. Preuves pour l'Ordre de Saint-Michel, p. 369-371, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, Ministère de l'instruction publique, 1903, 27e session (lire en ligne)
  • Docteur Hoefer , Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome 10, Charpentier-Cochran, p. 633, Firmin-Didot frères éditeurs, Paris, 1854 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]